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Deux responsables d’école relevés de leurs fonctions au Cameroun


Des soldats patrouillent à Bafut, après que le toit du dortoir d'une école a été incendié pendant la nuit du 15 novembre 2017, dans la région anglophone du nord-ouest du Cameroun.
Des soldats patrouillent à Bafut, après que le toit du dortoir d'une école a été incendié pendant la nuit du 15 novembre 2017, dans la région anglophone du nord-ouest du Cameroun.

Yaoundé sanctionne les auteurs du vent de panique dans les écoles du Sud-Ouest anglophone

Deux responsables d’écoles accusés de semer la panique dans les établissements scolaires de plusieurs localités du Sud-Ouest du Cameroun ont été relevés de leurs fonctions.

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Selon un communiqué signé du ministre de l’Enseignement secondaire dont VOA Afrique a eu copie, "ce sont ces deux responsables d’un établissement scolaire public de connivence avec les sécessionnistes, qui sont à l’origine de la grosse frayeur observée dans les établissements scolaires de plusieurs localités du Sud-Ouest du Cameroun lundi dernier".

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Leur responsabilité dans ce vent de panique a été établie "au terme d’une enquête instruite par le Premier ministre du gouvernement", souligne le même communiqué.

La conséquence directe de l’implication de ces deux responsables d’établissements dans le vent de panique de lundi dernier a été "le relèvement de leurs fonctions".

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Un arrêté du ministre de l’Enseignement secondaire rendu public mercredi après-midi remplace à leurs fonctions : le proviseur et le censeur du lycée Malendé Muyuka, située dans le département du Fako, région du Sud-Ouest.

Une rumeur d’attentats terroristes imminents dans les établissements scolaires du Sud-Ouest avait affolé les populations lundi dernier.

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Dans plusieurs localités, les activités ont été paralysées et les parents ont rapidement retiré leurs enfants des établissements.

Emmanuel Jules Ntap, correspondant à Yaoundé

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