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Deux gendarmes tués dans l'est de la Côte d'Ivoire


Un soldat des forces pro-Ouattara apprête son arme près d'un commissariat d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 14 avril 2011.
Un soldat des forces pro-Ouattara apprête son arme près d'un commissariat d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 14 avril 2011.

Cette attaque intervient moins d'un mois après la mort de quatre personnes dont deux gendarmes au cours d'affrontements dans cette région.

"Des personnes embusquées ont ouvert le feu à la kalachnikov, à Gbanhui, sur l'axe Bondoukou-Bouna (340 km au nord-est d'Abidjan) tuant ces gendarmes en patrouille" a expliqué à l'AFP, cette source sécuritaire.

Cette attaque survient après le lynchage le 16 novembre de deux gendarmes par une population en colère après la mort d'un civil tué par un militaire également lynché à Neamoue, à 70 km de Bouna (nord-est de la Côte d'Ivoire).

Depuis octobre, le pays connait une série d'accrochages entre forces de l'ordre et population.

Le 17 novembre, des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre avaient éclaté à Yamoussoukro, capitale administrative du pays, après la mort d'un homme de 22 ans arrêté par la police.

En octobre, tous les policiers de la ville de Katiola (centre-nord) avaient été mutés après une bavure policière qui avait dégénéré en émeutes.

Et, fin octobre, un commissariat avait été attaqué à Daloa (380 km nord-ouest d'Abidjan), troisième ville de Côte d'Ivoire, par des assaillants non identifiés qui ont emporté des armes et libéré des prisonniers.

Ces attaques posent à la fois le problème des bavures et du non-respect des forces de l'ordre dans un pays où les armes circulent encore plus de cinq ans après la fin d'une décennie de crise politico-militaire sanglante, qui a fait des milliers de victimes.

Des élections législatives doivent avoir lieu le 18 décembre sur toute l'étendue du territoire.

Avec AFP

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