Le transport et l’injection des vaccins demeurent des obstacles considérables à la protection des populations contre nombre de maladies. Mais de nouveaux travaux menés sous l'égide du Dr Linda Klavinskis au King’s College de Londres et dont les résultats ont été publiés dans le Proceedings of the National Academy of Sciences, permettent d’espérer qu’un jour, des vaccins sans injection remplaceront ceux administrés par seringues.
Le vaccin « n’est pas libéré sur la peau. Il est injecté, mais avec des petites aiguilles qui sont faites de sucrose, qui vont fondre dans la peau » explique le Professeur Frederic Geissmann, joint au King's College à Londres. « Le sucrose est moulé en forme d’aiguille et donc, ça pénètre l’épiderme comme une aiguille » ajoute ce chercheur qui a participé aux travaux de l’équipe Klavinskis.
« Les micro-aiguilles sont appliquées contre la peau, l’épiderme, qu’elles percent un petit peu. Ce sont de toutes petites aiguilles, des nano-aiguilles si vous voulez, et ensuite elles fondent en libérant le vaccin dans l’épiderme » poursuit-il.
L’immunisation pourrait devenir aussi simple que de se coller un pansement, grâce à ce timbre transdermique. Du coup, la poste pourrait livrer le vaccin à la maison, directement dans une boîte aux lettres et il ne resterait à l’usager qu’à l’appliquer sur son bras pour une durée de temps prédéterminée. « Les aiguilles sont très simples à fabriquer parce c’est un moule » fait valoir le professeur Geissmann, ce qui fait que ce vaccin transdermique coûte une fraction d’un vaccin normal.
Prochaine étape, après ces essais concluants sur la souris : des essais sur l’homme, pour vérifier l’efficacité du vaccin, mais les chercheurs sont optimistes.
Le vaccin « n’est pas libéré sur la peau. Il est injecté, mais avec des petites aiguilles qui sont faites de sucrose, qui vont fondre dans la peau » explique le Professeur Frederic Geissmann, joint au King's College à Londres. « Le sucrose est moulé en forme d’aiguille et donc, ça pénètre l’épiderme comme une aiguille » ajoute ce chercheur qui a participé aux travaux de l’équipe Klavinskis.
« Les micro-aiguilles sont appliquées contre la peau, l’épiderme, qu’elles percent un petit peu. Ce sont de toutes petites aiguilles, des nano-aiguilles si vous voulez, et ensuite elles fondent en libérant le vaccin dans l’épiderme » poursuit-il.
L’immunisation pourrait devenir aussi simple que de se coller un pansement, grâce à ce timbre transdermique. Du coup, la poste pourrait livrer le vaccin à la maison, directement dans une boîte aux lettres et il ne resterait à l’usager qu’à l’appliquer sur son bras pour une durée de temps prédéterminée. « Les aiguilles sont très simples à fabriquer parce c’est un moule » fait valoir le professeur Geissmann, ce qui fait que ce vaccin transdermique coûte une fraction d’un vaccin normal.
Prochaine étape, après ces essais concluants sur la souris : des essais sur l’homme, pour vérifier l’efficacité du vaccin, mais les chercheurs sont optimistes.