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Des rebelles revendiquent une attaque contre un gazoduc au Nigeria


Cette photographie a été prise le 8 juin 2016, montrant une digue dans le delta du Niger, une région riche en pétrole qui a vu la montée du nombre d'attaques de rebelles.
Cette photographie a été prise le 8 juin 2016, montrant une digue dans le delta du Niger, une région riche en pétrole qui a vu la montée du nombre d'attaques de rebelles.

Les Vengeurs du Delta du Niger (NDA) ont revendiqué une nouvelle attaque contre un gazoduc de la compagnie nationale de pétrole NNPC dans le sud du Nigeria, cœur du secteur pétrolier de la première économie africaine.

"Le NDA a bombardé dimanche un gazoduc de la NNPC à Nsit-Ibom", dans l'Etat de Akwa Ibom, ont indiqué les rebelles dans un communiqué.

Il n'a pas été possible mardi de joindre des responsables du groupe pétrolier public NNPC pour commenter cette attaque qui devrait affecter la livraison de gaz dans les centrales électriques d'un pays déjà miné par des coupures de courant quotidiennes.

Depuis février, les opérations des Vengeurs du Delta contre des groupes énergétiques, incluant les géants Shell, Chevron, Total, Eni, ont aussi entrainé une forte réduction de la production pétrolière du Nigeria, déjà frappé par la chute des cours du brut, qui contribue à 70% des revenus de l'Etat.

Les NDA, qui réclament un Etat indépendant pour le Delta du Niger et accusent les sociétés pétrolières d'y contribuer à la pauvreté et à la détérioration de l'environnement, refusent pour l'heure la tenue de pourparlers de paix avec le gouvernement nigérian.

L'ex-rébellion de la MEND, ou Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger, avait lui accepté ce weekend de dialoguer avec le gouvernement d'Abuja dans l'espoir d'y juguler les sabotages.

Responsable d'une vague d'attaques contre les installations pétrolières du pays au début des années 2000, le MEND avait mis fin à ses activités armées il y a quelques années au terme d'un programme d'amnistie et des compensations à ses combattants. L'annonce par le gouvernement de la fin de ce programme pour 2018 a coïncidé avec une nouvelle vague d'attaques, cette fois signée par les NDA, un nouveau groupe rebelle.

Avec AFP

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