Le porte-parole militaire de l’Etat de Yobé a dit à la Voix de l’Amérique que l’attaque a eu lieu en pleine nuit, plus précisément après minuit dimanche 29 septembre 2013.
En ce moment-là, les élèves dormaient au Collège de l’Agriculture de la ville de Gubja, située à une trentaine de kms de Damaturu, la capitale de Yobé. Pour le capitaine Eli Lazarus, les assaillants seraient des militants de la secte islamiste Boko Haram.
"Quand les terroristes sont arrivés à l’école, ils ont encerclé le dortoir des garçons, et ouvert aveuglément le feu tuant plusieurs élèves et blessant de nombreux autres, » a-t-il dit.
A la mi-journée dimanche, les secouristes tentaient de retrouver des élèves qui ont fui leur dortoir pour se cacher dans les buissons et autres fermes des alentours. Selon un survivant, les assaillants les ont pourchassés en continuant de tirer sur eux.
Le père d’un des élèves tués a dit avoir compté 42 corps à la morgue, dont celui de son fils. Mais le bilan est plus lourd selon un témoin, Saleh Bakoro, que nous avons joint à Damaturu.
Ce n’est pas la première attaque de ce genre dans l’Etat de Yobé. En juilet, Boko Haram avait investi, en pleine nuit également, les dortoirs d’une école secondaire de Mamudo, tuant au moins 29 personnes, des élèves pour la plupart.
Le gouvernement de Yobé avait ensuite fermé toutes les écoles, pour ne les rouvrir que récemment afin de permettre aux élèves de passer leurs examens.
En ce moment-là, les élèves dormaient au Collège de l’Agriculture de la ville de Gubja, située à une trentaine de kms de Damaturu, la capitale de Yobé. Pour le capitaine Eli Lazarus, les assaillants seraient des militants de la secte islamiste Boko Haram.
"Quand les terroristes sont arrivés à l’école, ils ont encerclé le dortoir des garçons, et ouvert aveuglément le feu tuant plusieurs élèves et blessant de nombreux autres, » a-t-il dit.
A la mi-journée dimanche, les secouristes tentaient de retrouver des élèves qui ont fui leur dortoir pour se cacher dans les buissons et autres fermes des alentours. Selon un survivant, les assaillants les ont pourchassés en continuant de tirer sur eux.
Le père d’un des élèves tués a dit avoir compté 42 corps à la morgue, dont celui de son fils. Mais le bilan est plus lourd selon un témoin, Saleh Bakoro, que nous avons joint à Damaturu.
Ce n’est pas la première attaque de ce genre dans l’Etat de Yobé. En juilet, Boko Haram avait investi, en pleine nuit également, les dortoirs d’une école secondaire de Mamudo, tuant au moins 29 personnes, des élèves pour la plupart.
Le gouvernement de Yobé avait ensuite fermé toutes les écoles, pour ne les rouvrir que récemment afin de permettre aux élèves de passer leurs examens.