Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Daniel Kablan Duncan investi vice-président en Côte d'Ivoire


L'ancien Premier ministre Daniel Kablan Duncan salue la foule après sa démission à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 9 janvier 2017.
L'ancien Premier ministre Daniel Kablan Duncan salue la foule après sa démission à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 9 janvier 2017.

L'ancien Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a prêté serment au palais présidentiel et été investi vice-président de Côte d'Ivoire, un poste créé par la Constitution promulguée en novembre.

"Je me déclare prêt à vos côtés (le président Alassane Ouattara) à relever les défis futurs en vue de réaliser votre grande ambition: faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020", a lancé M. Kablan Duncan dans son allocution.

M. Duncan, 73 ans, élu pour la première fois le mois dernier député dans la circonscription de Grand-Bassam (sud), est devenu le premier vice-président de la Côte d'Ivoire.

M. Kablan Duncan avait démissionné le 9 janvier de ses fonctions à la tête du gouvernement en prélude à son accession à la vice-présidence. Il a été remplacé par l'ancien secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly.

La nouvelle Constitution, adoptée à l'initiative du président Ouattara, a prévu la création de ce poste de vice-président, qui sera le deuxième personnage de l'Etat, à l'instar des institutions américaines.

A l'avenir, celui-ci sera élu en même temps que le président. Mais parmi les mesures transitoires prévues jusqu'en 2020, il revenait au président Ouattara, réélu pour un deuxième et dernier mandat en octobre 2015, de nommer son vice-président.

Parmi les personnalités assistant à la cérémonie, était présent le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, qui recule à la 4e place de la hiérarchie protocolaire avec la nouvelle Constitution.

L'ancien chef de la rébellion s'est montré de bonne humeur, plaisantant avec de nombreux invités mais refusant de s'adresser à la presse. Si certains voient la patte de M. Soro dans la mutinerie de soldats qui a ébranlé le pays la semaine dernière, celui-ci s'est gardé d'intervenir dans la crise, et a toujours ouvertement soutenu la réforme constitutionnelle.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG