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Détenu, l'ex-président colombien Uribe démissionne du Sénat


L'ancien président colombien Alvaro Uribe avant une audience à la Cour suprême de Bogota, Colombie, 8 octobre 2019. (REUTERS/Leonardo Munoz)
L'ancien président colombien Alvaro Uribe avant une audience à la Cour suprême de Bogota, Colombie, 8 octobre 2019. (REUTERS/Leonardo Munoz)

L'ex-président colombien Alvaro Uribe, assigné à résidence sur ordre de la Cour suprême pour manipulation présumée de témoins contre un opposant, a annoncé qu'il démissionnait de son poste de sénateur, qu'il détient depuis 2014.

Dans une lettre au congrès colombien mardi, l'ancien ancien chef d'Etat (2002-2010) explique sa décision par l'impossibilité "de pouvoir retourner au Sénat" du fait de la procédure engagée contre lui en tant que parlementaire.

Alvaro Uribe, chef du Centre démocratique (au pouvoir, droite) et sénateur colombien ayant recueilli le plus de suffrages, avait précédemment déjà démissionné en juillet 2018 lorsque la Cour l'avait cité à comparaître.

Il voulait échapper à la compétence de cette juridiction -seule habilitée à juger les parlementaires, mais à laquelle il reproche d'être partiale- afin que l'enquête passe sous la responsabilité du parquet. Mais il avait dû renoncer et la procédure avait suivi son cours.

L'ex-président a été assigné à résidence le 4 août par la Cour en attendant qu'elle décide de le juger ou non pour manipulation présumée de témoins contre le sénateur de gauche Ivan Cepeda. Il n'est pas certain que cette fois encore sa démission du Sénat lui permette de l'esquiver.

Dans son courrier, Alvaro Uribe dénonce "la violation de huit garanties procédurales" et affirme être victime d'"interceptions illégales et malveillantes (...) et de fuites sélectives (du dossier) vers des adversaires politiques et à des journalistes".

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