"Ce n'est pas une décision facile, le plus commode serait de rester en poste, mais je n'ai jamais été guidé par la commodité. C'est pourquoi, aujourd'hui, la décision responsable est de partir", a déclaré M. Sonnenholzner dans un message retransmis à la radio et la télévision, sans indiquer s'il comptait se présenter au prochain scrutin.
"J'ai toujours dit que je n'étais pas là pour le poste, ni pour le salaire, ni pour les honneurs, et que dès que je sentirais que cette fonction deviendrait un obstacle pour servir et contribuer aux dossiers les plus importants du pays, je partirais comme j'étais entré. Et c'est ce que je ferai", a-t-il ajouté.
L'Assemblée nationale doit valider la démission du vice-président, conformément à la Constitution. En cas de feu vert, elle devra ensuite désigner le successeur d'Otto Sonnenholzner parmi les trois noms présentés par le chef de l'Etat Lenin Moreno pour terminer le mandat en cours, jusqu'en mai 2021.