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Enquête contre l'ex-président sud-coréen Lee soupçonné de corruption


Le Président Moon Jae-In s'est engagé à faire le ménage dans la gouvernance de la Corée du Sud, quatrième économie d'Asie.
Le Président Moon Jae-In s'est engagé à faire le ménage dans la gouvernance de la Corée du Sud, quatrième économie d'Asie.

Le parquet sud-coréen a effectué lundi des perquisitions au domicile et au bureau du frère de l'ex-président Lee Myung-Bak, dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de pots-de-vin obtenus par l'ancien chef de l'Etat.

Lee Sang-Deuk, 82 ans, auquel on prêta une très grande influence lors de la présidence (2008-2013) de son frère, est soupçonné d'avoir touché des centaines de millions de wons du Service national du renseignement (NIS), rapporte l'agence sud-coréenne Yonhap.

Ancien avocat, Lee Sang-Deuk avait été condamné en 2013 pour corruption dans une affaire distincte, et passé 14 mois derrière les barreaux.

Les enquêteurs du bureau du parquet du district central de Séoul ont saisi lundi des documents et des ordinateurs lors des perquisitions, selon Yonhap.

Cette descente intervient dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de transferts de fonds illicites entre la présidence et le NIS lors du mandat de M. Lee, et lors de celui de Park Geun-Hye, également une conservatrice, qui a été destituée dans un retentissant scandale de corruption.

L'actuel président de centre-gauche Moon Jae-In s'est engagé à la suite de cette affaire qui a secoué le pays à faire le ménage dans la gouvernance de la quatrième économie d'Asie.

Lee Myung-Bak avait dénoncé la semaine dernière une "vengeance politique" après l'arrestation de deux de ses conseillers soupçonnés d'avoir reçu de l'argent du NIS.

Les enquêtes sur les précédents chefs de l'Etat sont monnaie courante en Corée du Sud.

Sous le mandat de Lee, l'ex-président libéral Roh Moo-Hyun fut interrogé sur des soupçons de corruption et se suicida.

Mme Park, qui est détenue depuis sa destitution, est actuellement jugée pour 18 chefs, notamment corruption et abus de pouvoir.

Elle est notamment accusée par le parquet d'avoir reçu chaque mois, entre 2013 et le milieu de l'année 2016, entre 50 et 200 millions de wons (39.000 à 156.000 euros) du Service national du renseignement (NIS).

Park Geun-Hye a été destituée par le Parlement le 9 décembre 2016, une décision confirmée en mars par la Cour constitutionnelle, ce qui a entraîné son inculpation et son emprisonnement.

Avec AFP

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