Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Congo : l’opposition appelle au dialogue national avant la présidentielle de 2016


Le président congolais Denis Sassou-NGuesso
Le président congolais Denis Sassou-NGuesso

Une quinzaine de partis de l'opposition congolaise a appelé vendredi le chef de l'Etat, Denis Sassou Nguesso, à engager "sans délai" un dialogue national dans la perspective de l'élection présidentielle prévue en 2016.

"Le moment est plus que venu pour le chef de l'Etat de revenir à la raison, à la lucidité et à la responsabilité. C'est maintenant qu'il faut convoquer le dialogue national inclusif", indique le collectif dans une déclaration remise à la presse.

Le collectif de l'opposition, qui a longtemps réclamé en vain la tenue des états généraux de la nation, demande aussi que soit "élaboré un calendrier rigoureux des différentes opérations pré-électorales et électorales", avant la présidentielle de 2016.

Les partis de l'opposition exigent surtout que soit réglée "l'épineuse question de la maîtrise du corps électoral" et "la mise en place d'une commission électorale véritablement indépendante".

Ces appels ont été lancés à l'occasion d'une journée citoyenne qui a regroupé l'Union patriotique pour le renouveau national (UPRN) de Mathias Dzon, le Parti social-démocrate congolais(PSDC) de Clément Miérassa ou encore le Parti pour l'alternance démocratique (PAD) de Jean Itadi.

L'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), première formation de l'opposition, n'a pas été associée à cet appel. Elle fait pourtant front commun avec les autres lorsqu'il s'agit de dire "non" à la révision constitutionnelle envisagée par le pouvoir.

La semaine dernière, un groupement d'organisations de la société civile a appelé également à un dialogue "inclusif" pour avoir constaté qu'à seize mois de la présidentielle, le débat qui animait le pays était plus focalisé sur le changement de la constitution que sur la préparation des élections.

Le Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sassou Nguesso, bientôt 72 ans, a émis le vœu de voir la constitution être révisée dans le seul but de permettre à son dirigeant de briguer un troisième mandat en 2016, alors que la constitution en vigueur depuis 2002 le lui interdit.

VOA/AFP

XS
SM
MD
LG