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De nouvelles routes bitumées améliorent la vie des populations dans la Bouenza au Congo-Brazzaville


Nouvelles infrastructures au coeur de Madingou, Congo-Brazzaville, le 14 août 2016. (Ngouela Ngoussou/VOA)
Nouvelles infrastructures au coeur de Madingou, Congo-Brazzaville, le 14 août 2016. (Ngouela Ngoussou/VOA)

Le Congo-Brazzaville fête ce lundi 15 août le 56e anniversaire de son indépendance. A cette occasion, le gouvernement a organisé les festivités à Madingou dans le sud où de nombreuses infrastructures ont été construites. Les populations apprécient ces ouvrages qui améliorent leurs conditions de vie.

De Madingou, le reportage de notre correspondant Ngouela Ngoussou

Les populations de la Bouenza ont, dans leur majorité salué, ce désenclavement. Des infrastructures construites à l’occasion de la célébration tournante de la fête d’indépendance, et qui assurent aujourd’hui la fluidité des transports entre les différentes villes de la Bouenza et du reste du Congo.

Selon les usagers de la route, il ne faut plus que 5 heures de route pour, par exemple, rallier Mouyondzi, dans la Bouenza, à Pointe-Noire. "Avant, il fallait compter des jours, avec une route incertain", témoigne un dignitaire de Yamba.

Aujourd’hui, les villes de Nkayi et de Madingou ne sont plus rapprochées que d’un quart d’heure de route. Finies les tracasseries dues au mauvais état de la route. "Avec ma moto Djakarta, je ne fais que 28 minutes pour venir travailler à Madingou. Je vis à Nkayi avec ma famille. Les deux villes sont comme deux quartiers d’une grande agglomération", indique un agent des douanes.

Pour le préfet de la Bouenza, Célestin Tombet Kendet, les routes bitumées contribuent à améliorer des conditions de vie des populations de son département. Madingou, la capitale préfectorale, bénéficie de 27 kilomètres des voiries urbaines et une centaine de luminaires pour embellir et éclairer la ville. Les bâtiments officiels sont en cours de construction pour abriter les services administratifs.

Ces travaux ont coûté 90 milliards de francs CFA sur les 500 milliards prévus pour la municipalisation accélérée de la Bouenza. Le président Denis Sassou N’Guesso, inaugurant tous ces ouvrages, a reconnu les difficultés financières qui commandent à travailler par paliers. "La municipalisation est un processus, le travail va se poursuivre", a rassuré Jean Jacques Bouya, ministre en charge des grands travaux du Congo.

Beaucoup de choses restent à faire, indique l’évêque catholique de la Bouenza, Mgr Daniel Mizonzo. Pasteur en perpétuelle tournée dans le département, Mgr Mizonzo exhorte le gouvernement à poursuivre ces efforts de construction de routes, car beaucoup de localités sont encore enclavées.

La Bouenza est un département à vocation agricole. Le manioc, le foufou, l’arachide, l’igname le haricot ou la banane, poussent même sur du roc, affirment les agriculteurs, avec ironie. Avec la route, la commercialisation de ces produits agricoles est assurée. Les paysans se sont engagés à augmenter leur production.

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