Dans les milieux de l’opposition vénézuélienne, et dans certaines capitales occidentales, on parle déjà de l’après-Chavez, la question épineuse étant, bien-sûr, que se passera-t-il après le 10 janvier, date où le président doit normalement prêter le serment d’usage, selon la Constitution. Mais on sait maintenant que Hugo Chavez ne sera pas à Caracas ce jeudi. Le président de l’Assemblée nationale a dit aux députés que la décision a été prise sur l’avis des medecins de M. Chavez, selon ce que rapporte l’Agence France Presse.
Entre-temps, le mystère persiste autour de l’état de santé du président. C’est l’un des secrets d’État les mieux gardés tant à Caracas qu’à la Havane. Hugo Chavez n’a été ni vu ni entendu en public depuis qu’il a subi une intervention chirurgicale à Cuba le 11 décembre, pour un cancer de l’abdomen. Selon la version officielle, il se remet maintenant d’une infection respiratoire et il n’y a pas lieu de penser à une transition au sommet du pouvoir bolivarien.
Néanmoins, de Caracas à Madrid, les rumeurs vont bon train, certains le croyant même mourant, sinon déjà mort.
Le gouvernement vénézuélien a lancé un appel aux supporteurs du leader du PSUV (le Parti socialiste uni de Venezuela) de manifester en masse, le jour de l’investiture, en signe d’appui au président Chavez. Le leader de l’Assemblée nationale, Diosdado Cabello (un allié de Chavez), a indiqué que plusieurs chefs d’État étrangers seront également présents à Caracas pour cette manifestation.
La Constitution du Venezuela stipule qu’en cas de décès ou d’incapacité du président à remplir ses fonctions, une nouvelle élection doit se tenir dans les 30 jours. Mais le président de l’Assemblée nationale dit qu’il ne convoquera pas de nouveau scrutin quoique Chavez soit incapable de prêter serment jeudi.
La stabilité de la nation est en jeu, affirment des dirigeants de l’Église Catholique au Venezuela. Mais les alliés de Chavez ont toujours soutenu que son investiture peut se faire à une date ultérieure par-devant la Cour suprême du pays.
Les luttes de chapelle sont à peine voilées à Caracas, où d’aucuns pensent que le vice-président Nicolas Maduro et le chef du parlement Diosdado Cabello pourraient, tous les deux, avoir des ambitions pour la présidence.
Entre-temps, le mystère persiste autour de l’état de santé du président. C’est l’un des secrets d’État les mieux gardés tant à Caracas qu’à la Havane. Hugo Chavez n’a été ni vu ni entendu en public depuis qu’il a subi une intervention chirurgicale à Cuba le 11 décembre, pour un cancer de l’abdomen. Selon la version officielle, il se remet maintenant d’une infection respiratoire et il n’y a pas lieu de penser à une transition au sommet du pouvoir bolivarien.
Néanmoins, de Caracas à Madrid, les rumeurs vont bon train, certains le croyant même mourant, sinon déjà mort.
Le gouvernement vénézuélien a lancé un appel aux supporteurs du leader du PSUV (le Parti socialiste uni de Venezuela) de manifester en masse, le jour de l’investiture, en signe d’appui au président Chavez. Le leader de l’Assemblée nationale, Diosdado Cabello (un allié de Chavez), a indiqué que plusieurs chefs d’État étrangers seront également présents à Caracas pour cette manifestation.
La Constitution du Venezuela stipule qu’en cas de décès ou d’incapacité du président à remplir ses fonctions, une nouvelle élection doit se tenir dans les 30 jours. Mais le président de l’Assemblée nationale dit qu’il ne convoquera pas de nouveau scrutin quoique Chavez soit incapable de prêter serment jeudi.
La stabilité de la nation est en jeu, affirment des dirigeants de l’Église Catholique au Venezuela. Mais les alliés de Chavez ont toujours soutenu que son investiture peut se faire à une date ultérieure par-devant la Cour suprême du pays.
Les luttes de chapelle sont à peine voilées à Caracas, où d’aucuns pensent que le vice-président Nicolas Maduro et le chef du parlement Diosdado Cabello pourraient, tous les deux, avoir des ambitions pour la présidence.