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Centrafrique : les ministres de la coalition Séléka seraient des otages volontaires


Un membre de la coalition Séléka, qui menace de reprendre les armes
Un membre de la coalition Séléka, qui menace de reprendre les armes

Les rebelles de la coalition Séléka « retiennent » depuis dimanche cinq ministres de leur propre coalition, pour appuyer leurs revendications.

Les ministres de la coalition Séléka seraient complices de leur propre « prise en otage » par les hommes de Djouma Narkoyo à Sibut.

L’ultimatum des rebelles de la coalition Séléka arrive à terme mercredi matin. Ils « retiennent » depuis dimanche cinq ministres de leur propre coalition, les ministres Séléka qui font partie du gouvernement d'union nationale.

Alors qu’ils n’ont jamais déposé la moindre arme jusqu’ici et ont même progressé vers d’autre localités, ils menacent une nouvelle fois de « reprendre les armes », si leurs revendications ne sont pas respectées, a dit le colonel Narkoyo, un des chefs militaires de Séléka, coalition signataire des accords de Libreville du 11 janvier dernier.

Le vice-Premier ministre Michel Djotodia, chef de Séléka, et le ministre des Forêts, le général Mohamed Dhaffane, chef militaire de la coalition, profitent de cette prise d’otages truquée pour discuter avec leurs hommes de terrain.
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Selon Romary Gonessa du Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme en Centrafrique, les informations recueillies par la presse sur le terrain montre que la présumée prise d’otages n’en est pas une. « Leurs représentants qui sont dans le gouvernement ont accepté volontairement de rester pour que la majorité présidentielle puisse commencer à mettre en exécution les clauses des accords de Libreville » explique M. Gonessa.
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