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Le gouvernement centrafricain dénonce des obstacles à la candidature de Bozizé pour la présidentielle


François Bozizé, l'ex-président de la Centrafrique
François Bozizé, l'ex-président de la Centrafrique

Pour le porte-parole de l’exécutif centrafricain, les sanctions onusiennes empêchent l’ex-président de se présenter à la prochaine élection.

Le premier obstacle, c’est que l'ex-président Bozizé ne pourra pas se déplacer car les sanctions onusiennes l’en empêchent, a déclaré Dominique Saïd Paguindji à la radio privée Radio Ndeke.

Le mandat d'arrêt international à l’encontre de M. Bozizé constitue un autre obstacle. Il pourrait, selon le porte-parole, être exécuté dès que l’ancien président se présentera à la frontière, ou à l'aéroport.

Selon Dominique Saïd Paguindji, "les effets conjugués de ces obstacles ne permettent pas à l'ex-président de circuler librement pour faire campagne" pour la présidentielle, dont le premier tour est prévu le 18 octobre. Cela, alors que plusieurs dizaines de personnalités se sont déjà déclarées candidates.

Le Kwa Na Kwa, parti de M. Bozizé, dénonce aussi les mêmes obstacles. " Certains veulent l'empêcher d'être candidat, en le rendant inéligible. Or, aucune instance judiciaire, ni aucun magistrat n'a décidé à ce jour que le président François Bozizé a perdu tous ses droits civiques, il n'est pas en prison", avait déclaré à l'AFP son secrétaire général, Bertin Béa.

M. Bozizé a été renversé en mars 2013 après 10 ans de règne par une rébellion à dominante musulmane venue du nord, la Séléka. Le pays est entré dans un cycle de violence avec une contre rébellion de la majorité chrétienne, les anti-Balaka, avant que n’intervienne la transition qui doit être sanctionnée par les élections d’octobre.

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