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Cameroun: prise de commandement du chef du 1er secteur de la force régionale contre Boko Haram


Les forces spéciales nigérianes courent et passent devant des éléments de la troupe tchadienne lors d'une formation conjointe sur la libération des otages à Mao, Tchad, 7 mars 2015
Les forces spéciales nigérianes courent et passent devant des éléments de la troupe tchadienne lors d'une formation conjointe sur la libération des otages à Mao, Tchad, 7 mars 2015

Le général de brigade camerounais Bouba Dobekreo a été officiellement installé vendredi à la tête du premier secteur de la Force multinationale de la Commission du bassin du lac Tchad, chargée de lutter contre les islamistes nigérians de Boko Haram.

Selon la radio d'Etat camerounaise (CRTV), l'officier supérieur a été "installé (à Mora, extrême-nord du Cameroun) par le commandant en chef" de la force multinationale mixte (FMM), le général nigérian Iliassou Issa Abba, a précisé la CRTV.

Le commandant en chef de la FMM se rendra par la suite au Nigeria pour y installer le commandant du 2e secteur de cette coalition basé à Gamboru (ville nigériane frontalière du Cameroun), puis le chef du 3e secteur établi à Baga, localité nigériane sur les rives du lac Tchad.

Bouba Dobekreo a été promu au grade de général le 13 août avant d'être porté le lendemain à la tête du commandement du premier secteur de la FMM.

Cette coalition comptera plus de 10.000 hommes. Les troupes viendront du Cameroun, du Nigeria, du Niger, du Tchad et du Bénin.

Le Cameroun a annoncé qu'il fournirait un contingent de 2.450 hommes.

Le Bénin avait déjà annoncé son intention de mettre 800 hommes à la disposition de cette force dont le déploiement est toujours attendu.

Selon la CRTV, la FMM "permettra de régler la question du droit de poursuite" des armées au-delà de leurs frontières qui a toujours été pointée comme étant le plus grand handicap de la lutte contre Boko Haram.

L'Extrême-Nord du Cameroun est depuis deux ans la cible régulière de raids meurtriers et d'enlèvements menés par les insurgés de Boko Haram, qui recourent désormais également aux attentats-suicides, jusque-là inédits dans ce pays.

Sept attentats-suicide ont ainsi frappé la région depuis le mois de juillet, faisant plus de 90 morts.

Avec AFP

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