Le prêtre français a été enlevé dans sa paroisse de Nguetchewe, dans la nuit de mercredi à jeudi dans l’extrême-nord du pays, à une trentaine de km de la frontière nigériane.
Le père Gilbert Pali, responsable du service audio-visuel du diocèse de Maroua-Mokolo, dont dépend la paroisse du prêtre enlevé, a dit à la VOA que ce dernier n’est probablement plus sur le sol camerounais.
«On est quand même plus ou moins sûrs qu’ils ont déjà traversé la frontière camerounaise, parce que depuis 23H30, heure à laquelle le prêtre en question a lancé des appels- il a appelé le colonel de l’ambassade de France à Yaoundé ; il a averti le commandant de compagnie de la gendarmerie ; il a alerté la capitaine du BIR (Bureau d’Intervention Rapide), tous ces gens-là, quand il était dans sa chambre encore, quand on essayait de forcer sa porte, il les a alerté, et ils sont arrivés plus tard», a dit le père Gilbert avant d’ajouter, «A cette heure-ci, il n’y a pas de réclamation officielle, il n’y a pas d’indice qui indique exactement là où il se trouve, mais nous supposons qu’il serait déjà du côté du Nigéria.»
A la question de savoir s’il serait entre les mains de Boko Haram, le père a répondu «C’est une supposition qui peut être plus ou moins vrai», avant de poursuivre: «mais ils sont d’abord allé chez les sœurs ; ils ont cherché de l’argent dans les chambres des Sœurs et ils n’ont rien trouvé. Ils ont neutralisé les Sœurs, et ils parlaient en anglais. Et quand ils n’ont pas trouvé l’argent chez les Sœurs, c’est à ce moment-là qu’ils sont allés chez le Père… Ce matin, je causais avec le vicaire général qui, lui pense que ces gars n’étaient pas venus d’abord pour prendre le Père. Ils cherchaient en fait de l’argent. Et pour information, il faudrait dire aussi que, il y a quelques années, la même bande -on ne sait pas si c’est Boko Haram- était venue dans ces parages pour cambrioler une des sœurs,(…) je pense qu’ils sont revenus pour refaire ce coup.»
Plusieurs familles nigérianes qui ont fui leur pays à cause des violences de Boko Haram sont réfugiées dans la paroisse du Père Georges, a dit à la VOA le père Gilbert. Boko Haram a revendiqué dans le passé des enlèvements d’étrangers dans cette zone du nord du Cameroun.
Le père Gilbert Pali, responsable du service audio-visuel du diocèse de Maroua-Mokolo, dont dépend la paroisse du prêtre enlevé, a dit à la VOA que ce dernier n’est probablement plus sur le sol camerounais.
«On est quand même plus ou moins sûrs qu’ils ont déjà traversé la frontière camerounaise, parce que depuis 23H30, heure à laquelle le prêtre en question a lancé des appels- il a appelé le colonel de l’ambassade de France à Yaoundé ; il a averti le commandant de compagnie de la gendarmerie ; il a alerté la capitaine du BIR (Bureau d’Intervention Rapide), tous ces gens-là, quand il était dans sa chambre encore, quand on essayait de forcer sa porte, il les a alerté, et ils sont arrivés plus tard», a dit le père Gilbert avant d’ajouter, «A cette heure-ci, il n’y a pas de réclamation officielle, il n’y a pas d’indice qui indique exactement là où il se trouve, mais nous supposons qu’il serait déjà du côté du Nigéria.»
A la question de savoir s’il serait entre les mains de Boko Haram, le père a répondu «C’est une supposition qui peut être plus ou moins vrai», avant de poursuivre: «mais ils sont d’abord allé chez les sœurs ; ils ont cherché de l’argent dans les chambres des Sœurs et ils n’ont rien trouvé. Ils ont neutralisé les Sœurs, et ils parlaient en anglais. Et quand ils n’ont pas trouvé l’argent chez les Sœurs, c’est à ce moment-là qu’ils sont allés chez le Père… Ce matin, je causais avec le vicaire général qui, lui pense que ces gars n’étaient pas venus d’abord pour prendre le Père. Ils cherchaient en fait de l’argent. Et pour information, il faudrait dire aussi que, il y a quelques années, la même bande -on ne sait pas si c’est Boko Haram- était venue dans ces parages pour cambrioler une des sœurs,(…) je pense qu’ils sont revenus pour refaire ce coup.»
Plusieurs familles nigérianes qui ont fui leur pays à cause des violences de Boko Haram sont réfugiées dans la paroisse du Père Georges, a dit à la VOA le père Gilbert. Boko Haram a revendiqué dans le passé des enlèvements d’étrangers dans cette zone du nord du Cameroun.