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L'activiste ivoirienne Pulchérie Gbalet de nouveau interpellée


Pulchérie Edith Gbalet à Abidjan en Côte d'Ivoire le 12 août 2020.
Pulchérie Edith Gbalet à Abidjan en Côte d'Ivoire le 12 août 2020.

Pulchérie Gbalet avait déjà été interpellée à son retour du Mali il y a trois semaines.

Figure de la société civile ivoirienne, Pulchérie Gbalet, qui avait déjà été brièvement interpellée et retenue à son retour du Mali il y a trois semaines, a de nouveau été arrêtée lundi à Abidjan, ont annoncé mardi à l'AFP ses proches et son avocat.

"Gbalet Pulchérie a reçu un appel de la part du directeur général de la police nationale lui demandant (...) de passer chercher son passeport et son téléphone, confisqués lors de sa première interpellation", a affirmé à l'AFP, David Samba, son collaborateur, également responsable de la société civile en Côte d'Ivoire. "Partie pour récupérer ces effets, elle a été retenue par la police pour une audition en l'absence de son conseil", a-t-il ajouté.

Me Eric Saki, l'avocat de Pulchérie Gbalet, a confirmé cette interpellation en dénonçant une "manière de faire totalement aux antipodes des règles de procédure pénale". L'avocat a également dénoncé une "perquisition en cours" au domicile de sa cliente, "on ne sait sur quelle base", affirmant ne pas avoir connaissance des chefs d'accusation à l'encontre de Mme Gbalet.

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Présidente de l'organisation Alternative citoyenne ivoirienne (Aci), Pulchérie Gbalet avait déjà été brièvement interpellée et retenue début août à son retour du Mali, dans un contexte de tension entre les deux pays voisins. Elle y avait rencontré des responsables d'ONG, ainsi que des proches de la junte militaire au pouvoir depuis août 2020 dans ce pays, évoquant avec eux le sort de 49 sodlats ivoiriens détenus à Bamako depuis le 10 juillet.

Considérés comme des "mercenaires", ils ont été inculpés par la justice malienne, notamment pour "tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat". Le Conseil national de sécurité ivoirien (CNS), présidé par le chef de l'Etat Alassane Ouattara, a exigé leur libération "sans délai", affirmant que les soldats ont été "injustement" arrêtés.

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