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Un gendarme tué dans une attaque dans le sud-ouest du Burkina Faso


Les forces de sécurité du Burkina Faso dans les rues de Ouagadougou, au Burkina, le 22 mai 2018.
Les forces de sécurité du Burkina Faso dans les rues de Ouagadougou, au Burkina, le 22 mai 2018.

Au moins un gendarme a été tué mardi soir lors d’une attaque contre un poste de gendarmerie du Burkina Faso, près de la frontière ivoirienne dans le Sud-ouest, a affirmé mercredi auprès des services de sécurité. 

"Dans la soirée (de mardi), aux environs de 21h00, le poste de gendarmerie de Ouo, province de la Comoé, dans la région du Cascades, a été la cible d'une attaque perpétrée par des individus armés. Malheureusement au cours de la riposte, un élément a perdu la vie et deux autres ont été blessés", a déclaré à l’AFP une source sécuritaire.

L’attaque a été menée par "une dizaine d’assaillants, à bord d'engins à deux roues" qui a "ciblé directement le poste" de gendarmerie occasionnant également "quelques dégâts matériels", a précisé la même source.

"Des tirs ont été entendus vers 20h30 aux alentours de la brigade et ont duré moins d’une heure", a également confirmé à l’AFP une source administrative local, sans évoquer de bilan.

Cette même brigade de gendarmerie de Ouo, commune rurale située à une cinquantaine de km de la frontière ivoirienne, avait déjà été ciblée par des "terroristes" en janvier 2020, sans faire de morts, a rappelé cette source.

Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis 2015.

D’abord concentrées dans le nord du pays, limitrophe du Mali, les exactions attribuées à des groupes jihadistes, dont Ansaroul Islam, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS), ont ensuite visé la capitale et d'autres régions, notamment l'est et le nord-ouest, faisant depuis 2015 plus de 1.200 morts et plus d'un million de déplacés, fuyant les zones de violences.

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