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Burkina: six civils dont quatre supplétifs de l'armée tués lors d'une attaque


Un homme passe devant des gendarmes sur la route menant à la caserne militaire de la garde présidentielle d'élite (RSP), le 29 septembre 2015 à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Un homme passe devant des gendarmes sur la route menant à la caserne militaire de la garde présidentielle d'élite (RSP), le 29 septembre 2015 à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Six civils, dont quatre supplétifs de l'armée, ont été tués mercredi lors d'une attaque de jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, une "trentaine de terroristes" ayant ensuite été "neutralisés", ont indiqué vendredi à l'AFP des sources sécuritaires.

Mercredi, "plus d'une centaine de terroristes ont attaqué le village de Kossouka, dans la province du Yatenga (région du nord, ndlr), faisant six morts dont quatre Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l'armée, ndlr)", a indiqué à l'AFP l'une de ces sources.

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"Des vecteurs aériens engagés dans la traque des assaillants ont permis de neutraliser une trentaine de terroristes dans leur fuite", a-t-elle ajouté. Un responsable local des VDP a confirmé le bilan de six morts et "de nombreuses pertes" parmi les assaillants, ajoutant que "les troupes au sol ont ensuite récupéré dans la zone d'importants moyens logistiques et de l'armement".

Jeudi, une "importante base terroriste" a par ailleurs été démantelée et de "nombreux terroristes neutralisés" à Mangodara, près de la frontière ivoirienne, selon l'armée burkinabè. Dans une vidéo montrant des frappes de drones et diffusée par la télévision nationale, l'armée assure avoir également neutralisé "plusieurs terroristes" qui avaient dressé un barrage à Taparko, dans la région du Centre-Nord.

Depuis une récente acquisition de moyens de combats aériens, l'armée diffuse régulièrement des vidéos de frappes sur des colonnes ou des regroupements de jihadistes présumés, assurant que la reconquête et la sécurisation de l’ensemble du territoire est en cours.

Depuis 2015, le Burkina Faso est pris dans une spirale de violences jihadistes attribuées aux groupes liés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique (EI), qui ont fait plus de 10.000 morts civils et militaires selon des ONG, et quelques deux millions de déplacés internes.

Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition arrivé au pouvoir par un putsch il y a six mois le deuxième en un an, avait fait part en février de sa "détermination intacte" à combattre les jihadistes, qui contrôlent environ 40% du pays.

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