Les auditions qui ont démarré mardi devant le tribunal militaire concernait 5 soldats, dont l`un est en fuite. Ils sont poursuivis notamment pour pillages, association de malfaiteurs, vol qualifié, détention illégale d`armes et de munitions.
Pendant quatre mois en 2011, la quasi-totalité des casernes, y compris la garde prétorienne du chef de l`Etat, s`étaient mutinées, parallèlement à des manifestations populaires.
Et pour Me Prospère Farama, l’absence à la barre des membres de la garde du président Blaise Compaoré, est la preuve que le gouvernement veut régler des comptes à certains hommes de tenue.
« Ce procès, pas pour tous, mais pour la plupart des militaires concernés, était pour le gouvernement une occasion plutôt d’épurer les rangs des militaires (…) ».
Ces mutineries avaient failli emporter le régime de Blaise Compaoré, un ancien officier militaire. Selon l’accusation, des armes, des kalachnikovs notamment, ainsi que des objets de valeur auraient été retrouvés au domicile des accusés.
Pour le journaliste Seni Dabo du quotidien Le Pays, « c’est une situation inédite que des militaires parce qu’ils sont mécontents de leur situation (…), se mettent à tirer, à piller, à voler, à violer. Des gens ont perdu la vie même dans cette situation ».
Pendant quatre mois en 2011, la quasi-totalité des casernes, y compris la garde prétorienne du chef de l`Etat, s`étaient mutinées, parallèlement à des manifestations populaires.
Et pour Me Prospère Farama, l’absence à la barre des membres de la garde du président Blaise Compaoré, est la preuve que le gouvernement veut régler des comptes à certains hommes de tenue.
« Ce procès, pas pour tous, mais pour la plupart des militaires concernés, était pour le gouvernement une occasion plutôt d’épurer les rangs des militaires (…) ».
Ces mutineries avaient failli emporter le régime de Blaise Compaoré, un ancien officier militaire. Selon l’accusation, des armes, des kalachnikovs notamment, ainsi que des objets de valeur auraient été retrouvés au domicile des accusés.
Pour le journaliste Seni Dabo du quotidien Le Pays, « c’est une situation inédite que des militaires parce qu’ils sont mécontents de leur situation (…), se mettent à tirer, à piller, à voler, à violer. Des gens ont perdu la vie même dans cette situation ».