Après la mise en liberté provisoire de notre confrère Boukary Daou, le Comité de crise de la presse malienne a organisé une assemblée générale à la Maison de la Presse à Bamako. Il a, en outre, décidé de suspendre le mot d'ordre de boycott des activités des institutions nationales, cela jusqu'au procès de Boukary Daou.
Ce dernier a profité de l'assemblée générale pour dire qu’il ne cesse « de remercier les confrères pour leur lucidité, la hauteur d’esprit qui les a caractérisés, tous pensent qu’au-delà de Boukary, ce n’est plus une affaire Boukary, mais c’est une affaire de la liberté d’expression, c’est un procès de la liberté d’expression. »
Evoquant des chiffres faisant état d’une soixantaine d’agressions contre la presse malienne au cours de l’année écoulée, Boukary Daou n’a pas mâché ses mots. « Nous ne pouvons pas continuer, comme ça, à exercer notre profession », a-t-il déclaré, avertissant que dans de telles conditions, la profession, « au bout de quelques moments, (…) va mourir de sa belle mort. »
Le directeur de publication du Républicain a rappelé que la liberté d’expression est « une condition essentielle pour la démocratie ; il n’y pas de démocratie sans liberté d’expression, qui est un droit inscrit dans notre Constitution.» Selon Boukary Daou, « qui s’attaque à la liberté d’expression s’attaque à la Constitution du Mali. »
Le journaliste malien n’a cessé de remercier ses confrères. « Compte tenu de la grande mobilisation, je n’étais pas en prison, je me suis senti très libre et j’avais le moral très haut à cause de la mobilisation, de la confraternité agissante », a-t-il déclaré.
Boukary Daou a annoncé avoir repris ses activités « au service de la nation. » Le directeur de publication du Républicain a précisé : « je n’ai aucune crainte, j’exprime librement mes opinions quoi que cela puisse coûter. »
Ce dernier a profité de l'assemblée générale pour dire qu’il ne cesse « de remercier les confrères pour leur lucidité, la hauteur d’esprit qui les a caractérisés, tous pensent qu’au-delà de Boukary, ce n’est plus une affaire Boukary, mais c’est une affaire de la liberté d’expression, c’est un procès de la liberté d’expression. »
Evoquant des chiffres faisant état d’une soixantaine d’agressions contre la presse malienne au cours de l’année écoulée, Boukary Daou n’a pas mâché ses mots. « Nous ne pouvons pas continuer, comme ça, à exercer notre profession », a-t-il déclaré, avertissant que dans de telles conditions, la profession, « au bout de quelques moments, (…) va mourir de sa belle mort. »
Le directeur de publication du Républicain a rappelé que la liberté d’expression est « une condition essentielle pour la démocratie ; il n’y pas de démocratie sans liberté d’expression, qui est un droit inscrit dans notre Constitution.» Selon Boukary Daou, « qui s’attaque à la liberté d’expression s’attaque à la Constitution du Mali. »
Le journaliste malien n’a cessé de remercier ses confrères. « Compte tenu de la grande mobilisation, je n’étais pas en prison, je me suis senti très libre et j’avais le moral très haut à cause de la mobilisation, de la confraternité agissante », a-t-il déclaré.
Boukary Daou a annoncé avoir repris ses activités « au service de la nation. » Le directeur de publication du Républicain a précisé : « je n’ai aucune crainte, j’exprime librement mes opinions quoi que cela puisse coûter. »