"Bosco Ntaganda est arrivé au quartier pénitentiaire de la CPI", a indiqué la Cour pénale internationale sur son compte Twitter. Peu de temps auparavant, l'accusé avait atterri à l'aéroport de Rotterdam, à environ 25 kilomètres du centre de détention, situé dans le quartier balnéaire de La Haye, Scheveningen.
La CPI a d'ores-et-déjà annoncé que M. Ntaganda comparaîtra pour la première fois devant "une chambre préliminaire" mardi matin à 10h00 TU.
Les juges vérifieront alors l'identité du suspect, l'informeront des crimes qui lui sont imputés et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome, traité fondateur de la CPI.
La Haute représentante de l'UE, Catherine Ashton a salué le transfèrement à la Haye de Ntaganda et a déclaré que "l'Union européenne réitérait son soutien à la Cour pénale internationale dans sa lutte contre l'impunité et à la promotion d'un ordre international fondé sur le droit".
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est aussi félicité vendredi du transfèrement du général Ntaganda, saluant une étape majeure pour la justice. "Il y a maintenant un espoir que justice soit faite", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Ntaganda est notamment accusé par la CPI de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, dont viols, meurtres, pillages et enrôlements d'enfants-soldats, commis par les Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), dont il était le chef d'état-major, entre septembre 2002 et septembre 2003 dans l'Ituri.
Des ONG l'accusent en outre de crimes similaires dans la province du Nord-Kivu, où il était présumé diriger la rébellion du M23, qui a explosé en deux factions rivales fin février.
Bosco Ntaganda avait passé la frontière entre la RDC et le Rwanda mi-mars, comme plusieurs centaines de ses hommes défaits dans des combats avec l'aile rivale. Il avait ensuite rejoint l'ambassade américaine à Kigali, quelque 150 km plus loin, dans des circonstances encore inconnues.
La CPI a d'ores-et-déjà annoncé que M. Ntaganda comparaîtra pour la première fois devant "une chambre préliminaire" mardi matin à 10h00 TU.
Les juges vérifieront alors l'identité du suspect, l'informeront des crimes qui lui sont imputés et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome, traité fondateur de la CPI.
La Haute représentante de l'UE, Catherine Ashton a salué le transfèrement à la Haye de Ntaganda et a déclaré que "l'Union européenne réitérait son soutien à la Cour pénale internationale dans sa lutte contre l'impunité et à la promotion d'un ordre international fondé sur le droit".
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est aussi félicité vendredi du transfèrement du général Ntaganda, saluant une étape majeure pour la justice. "Il y a maintenant un espoir que justice soit faite", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Ntaganda est notamment accusé par la CPI de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, dont viols, meurtres, pillages et enrôlements d'enfants-soldats, commis par les Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), dont il était le chef d'état-major, entre septembre 2002 et septembre 2003 dans l'Ituri.
Des ONG l'accusent en outre de crimes similaires dans la province du Nord-Kivu, où il était présumé diriger la rébellion du M23, qui a explosé en deux factions rivales fin février.
Bosco Ntaganda avait passé la frontière entre la RDC et le Rwanda mi-mars, comme plusieurs centaines de ses hommes défaits dans des combats avec l'aile rivale. Il avait ensuite rejoint l'ambassade américaine à Kigali, quelque 150 km plus loin, dans des circonstances encore inconnues.