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Ban Ki-moon: Kony serait dans l'enclave de Kafia Kingi


Joseph Kony est toujours recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité
Joseph Kony est toujours recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité
Le chef de l'Armée de résistance du seigneur (LRA), Joseph Kony, qui est recherché par la Cour pénale internationale (CPI), pourrait se cacher dans une enclave contestée, contrôlée par le Soudan, qui borde la République centrafricaine (RCA) et le Soudan du Sud - l’enclave de Kafia Kingi.

C’est ce qu’affirme le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans un nouveau rapport. Même si le gouvernement du Soudan indique qu'il n'y a pas d'éléments de la LRA dans l'enclave de Kafia Kingi, des sources crédibles affirment qu’au contraire, Kony et certains de ses principaux lieutenants sont récemment retournés dans la région pour y chercher refuge.

Ils sont toujours recherchés par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, dont l'enrôlement d'enfants soldats, et font l'objet d'une chasse à l'homme internationale intense.

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l'Afrique centrale, Abou Moussa, a déclaré aux journalistes lundi que Kony est constamment en mouvement. Il s’exprimait après avoir informé le Conseil de sécurité de l'ONU d'un rapport sur le travail du bureau régional de l'ONU pour l'Afrique centrale et les zones affectées par la LRA.
Selon M. Abou Moussa, Joseph Kony est constamment en mouvement
Selon M. Abou Moussa, Joseph Kony est constamment en mouvement


« Kony peut être dans Kafia Kingi aujourd'hui, demain il sera dans d'autres parties de l'Afrique centrale, ou ailleurs. Il a peut-être été aperçu, mais cela ne veut pas dire qu'il y est en permanence. Il se sait surveillé », a dit M. Moussa, ajoutant que Kony est traqué « chaque jour ».

Selon M. Moussa, l'ONU travaille en étroite collaboration avec le groupe de travail régional de l'Union africaine (UA) sur la LRA. M. Moussa a également rencontré lundi l'ambassadeur du Soudan à l'ONU qui, dit-il, a réaffirmé que Khartoum n’héberge pas Kony.

Ce n'est pas la première fois que la LRA est soupçonnée d'avoir cherché refuge dans Kafia Kingi.

Dans son rapport, le Secrétaire général indique la LRA est soupçonnée de s’être scindée en plusieurs groupes autonomes et mobiles opérant en RCA et en République démocratique du Congo (RDC). Elle ne compterait aujourd’hui qu’entre 250 à 500 miliciens, mais l’instabilité en RCA et au Soudan du Sud, tout comme les violences dans le nord du Nigéria, pourraient l’aider à se regrouper.
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