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Crise malienne: Bamako et des groupes armés s'engagent à négocier


Le gouvernement malien et les groupes armés Ansar Dine et MNLA, qui discutaient directement pour la première fois, se sont engagés à Ouagadougou à un "dialogue" basé sur le respect de l'intégrité territoriale du Mali et le rejet du "terrorisme", pour régler la crise dans le pays.

Durant leur toute première rencontre à trois, Bamako et ces mouvements armés ont convenu "d'observer une cessation des hostilités" et "ont reconnu la nécessité de créer un cadre de dialogue intermalien inclusif", selon le communiqué final.

Autour du président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour la Cédéao, se sont retrouvés au Burkina Faso une délégation du gouvernement malien et des émissaires d'Ansar Dine, l'un de ces groupes islamistes, et de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

Les principes majeurs sur lesquels les participants se sont entendus: "respect de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali", "rejet de toute forme d'extrémisme et de terrorisme" et "respect des droits de l'Homme, de la dignité humaine, des libertés fondamentales et religieuses".

Le nord du Mali est contrôlé par trois groupes islamistes armés, qui en ont évincé le MNLA avec lequel ils avaient mis en déroute l'armée malienne début 2012 : Ansar Dine, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

Dans le même temps, Alassane Ouattara, le chef de l'Etat ivoirien et président en exercice de la Cédéao, a appelé mardi depuis Paris à déployer "dans les meilleurs délais" une force africaine pour chasser les islamistes armés qui dominent le nord du Mali.
Reportage de Zoumana Wonogo
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