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"Augmentation soudaine" du nombre de décès liés à la fièvre jaune au Nigeria


Les moustiques sont les transmetteurs de la fièvre jaune.
Les moustiques sont les transmetteurs de la fièvre jaune.

Les autorités sanitaires nigérianes ont annoncé lundi qu'elles se déployaient pour lutter contre une épidémie présumée de fièvre jaune dans deux régions du sud du pays qui, selon les médias locaux, aurait déjà fait des dizaines de morts.

Le Centre nigérian de contrôle des épidémie (NCDC) a révélé avoir "des informations faisant état d'un pic soudain de cas et de décès dans certaines communautés" des Etats d'Enugu et Delta.

La NCDC n'a pas donné de chiffre précis concernant le nombre de victimes.

Mais des responsables locaux de la santé cités dans les médias locaux ont déclaré que plus de 72 personnes seraient mortes de la maladie dans ces deux régions.

Il n'existe pas de traitement spécifique contre la fièvre jaune, qui est largement transmise en milieu urbain par les moustiques. Le pourcentage de personnes vaccinées contre la fièvre jaune reste faible dans de nombreuses régions d'Afrique, même si le vaccin est presque 100% efficace et relativement bon marché.

Les experts de la santé ont averti ces derniers mois que la pandémie de coronavirus pourrait provoquer une augmentation de certaines maladies en raison de l'interruption des programmes de vaccination.

En octobre, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que le Nigeria reprenait les vaccins contre la fièvre jaune après avoir renforcé les mesures de sécurité en raison du Covid-19 dès le mois de mars, et espérait vacciner 30 millions de personnes prochainement.

La nation la plus peuplée d'Afrique - comme le reste du continent - a jusqu'à présent été épargnée par la pandémie de coronavirus. Le virus a officiellement infecté plus de 64.000 personnes et fait 1.154 morts dans le pays, mais le nombre de tests est largement insuffisant.

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