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Au moins quatre tués dans une attaque attribuée à Boko Haram au Nigeria


Des graffitis sur le mur d'une rue de Bama, dans l'État de Borno au Nigeria décrivent Boko Haram comme d'un "diable", le 31 août 2016.
Des graffitis sur le mur d'une rue de Bama, dans l'État de Borno au Nigeria décrivent Boko Haram comme d'un "diable", le 31 août 2016.

Au moins quatre personnes ont été tuées ce week-end dans une attaque de combattants de Boko Haram contre un village près de Maiduguri, la capitale de l'Etat du Borno (nord-est du Nigeria).

Des hommes armés ont envahi le village d'Amarwa, à vingt kilomètres de Maiduguri, dans la nuit de samedi à dimanche, tirant au hasard sur les villageois, et mettant le feu à toutes les habitations, ont rapporté un chef coutumier et un membre des milices civiles.

"Les 'terroristes' de Boko Haram ont tué quatre personnes dans cette attaque", a raconté Ibrahim Liman, chef des milices civiles engagées dans le combat contre les jihadistes.

"Deux sont morts par des tirs, et deux ont succombé dans le feu de leur maison", a-t-il expliqué à l'AFP, ajoutant que de nombreuses personnes étaient également blessées.

Un chef coutumier local a confirmé le raid meurtrier qui s'est déroulé selon lui vers 23h00 (22h00 GMT) dans ce village du district de Konduga,.

"Pour l'instant, nous avons retrouvé quatre corps, dont deux tués par balle", a-t-il témoigné sous couvert de l'anonymat. "Nous avons perdu nos maisons et tout notre stock de nourriture dans les flammes".

En mai, des combattants de Boko Haram arrivés en moto avaient tué six agriculteurs dans leurs champs.

Le district de Konduga est l'un des épicentres des violences commises par le groupe jihadiste depuis que l'armée a forcé les combattants islamistes à décrocher de leur base de la forêt de Sambisa, en décembre dernier.

Il y a deux semaines, trois vendeurs de bois ont été décapités non loin de là, accusés par les combattants d'être des espions au service des forces de sécurité.

Le conflit de Boko Haram, particulièrement meurtrier dans la région du lac Tchad, a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis que le groupe extrémiste a pris les armes en 2009.

Avec AFP

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