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Au moins deux personnes tuées dans l’extrême-nord du Cameroun


Des soldats du Bataillon d'intervention rapide dans Bamenda, le 17 novembre 2017
Des soldats du Bataillon d'intervention rapide dans Bamenda, le 17 novembre 2017

Au Cameroun, dans la nuit de mardi à mercredi, deux civils ont été tués et cinq militaires ont été blessés dans l’extrême-nord du Cameroun.

"Au moins cinq éléments du Bataillon d’interventions rapide (Bir) ont été blessés", selon une source de sécurité de l’extrême nord. Deux civils ont été tués à Gouzoudou, dans le département du Mayo- Sava

Le Bir, l’unité d’élite de l’armée camerounaise, lutte contre le terrorisme dans la région de l’extrême nord depuis 2005.

"Les militaires sont tombés dans une embuscade et leur véhicule a été pris pour cible par une roquette", a rapporté une autorité militaire sous anonymat.

VOA Afrique a appris des sources de sécurité de la région que "cette attaque s’est produite dans la localité de Malloumri, dans la commune de Kolofata".

Kolofata a été la cible d’attaques des éléments de Boko Haram à plusieurs reprises. Dans un rapport publié en août dernier, l’International Crisis Group avait souligné "la baisse des activités de Boko haram dans l’extrême-nord du Cameroun".

En début de semaine, "les éléments de Boko haram ont tué deux personnes dans la nuit à Djabrali, une localité située aux accablures de Fotokol", une commune du département de Logone et Charité, à la frontière avec le Nigeria, rapporte à VOA Afrique une autorité administrative de cette localité.

Le 29 août dernier, c’est un membre du Comité de vigilance de la localité de Matakaya Elie, à Amchidé, qui été tué, toujours dans la nuit dans une incursion de Boko Haram, selon une autorité administrative.

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