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Le gouvernement camerounais demande aux taxis d'être conformes avant la CAN féminine


Les taxis ont été obligé à réparer leurs véhicules à Yaoundé, au Cameroun, le 16 novembre 2016. (VOA/Moki Edwin Kindzeka)
Les taxis ont été obligé à réparer leurs véhicules à Yaoundé, au Cameroun, le 16 novembre 2016. (VOA/Moki Edwin Kindzeka)

Les chauffeurs de taxi du Cameroun avaient été exhortés à réparer et repeindre leurs taxis. Aujourd'hui, ils se ruent auprès des réparateurs et tôliers pour une dernière séance de réfection de leurs taxis, ceci afin de se conformer aux exigences du gouvernement.

À quelques jours du coup d’envoi de la coupe d’Afrique des nations féminine 2016 à Limbe et Yaoundé, les taxis ont dû donner un coup de neuf à leur véhicules afin de respecter les normes gouvernementales.

Cependant, certains chauffeurs semblent ne pas se sentir concernés par cette opération et continuent de circuler avec des taxis non-conformes.

Une situation qui préoccupe autant les autorités que les chauffeurs.

Reportage de Moki Edwin Kindzeka, correspondant à Yaoundé pour VOA Afrique
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À la dernier minute, certains chauffeurs se ruent dans les garages automobiles pour se mettre en conformité avec la requête du gouvernement qui les a sommés de faire peau neuve avant la CAN féminine qui commence le 19 novembre 2016.

André Fouda est tôlier à Melen, une localité située dans la capitale Yaoundé. Il explique que les chauffeurs se dépêchent dans ses locaux pour faire remplacer la peinture, ainsi que la carrosserie de leurs voitures, pour être prêts avant le jour J.

Les taxis repeignent leur logo à Yaoundé, au Cameroun, le 16 novembre 2016. (Moki Edwin Kindzeka/VOA)
Les taxis repeignent leur logo à Yaoundé, au Cameroun, le 16 novembre 2016. (Moki Edwin Kindzeka/VOA)

"On n'arrive plus à accueillir tous les clients, on doit travailler jusqu'à 18 ou 19 heures", explique le garagiste. ​

Ces chauffeurs n’ont pas seulement reçu pour instruction de changer l’aspect esthétique, ils sont également appelés à revoir leurs attitudes qui ne sont pas toujours les plus appréciées, notamment le non-respect du code de la route, l’absence de professionnalisme, mais aussi la mauvaise tenue vestimentaire des chauffeurs et leur manque de courtoisie.

Cependant, d’autres chauffeurs donnent l’impression de ne pas se sentir concernés par ce qui leur a été demandé et boudent le vœu du gouvernement : voir circuler des taxis propres et conformes pendant cette fête sportive. Certains usagers décrient cette attitude.

"Ce matin, pour ouvrir une porte, j'ai dû tirer une corde, car le taxi est trop vieux", explique une cliente.

Les chauffeurs de taxi avaient été instruits de se mettre en conformité avant la date butoir du 30 septembre 2016, une date qui n’a pas été respectée par ces acteurs du secteur.

Moki Edwin Kindzeka, à Yaoundé

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