Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Arrivée à Moscou de Kerry, venu parler de la Syrie avec Poutine


John Kerry et Vladimir Poutine au Kremlin, à Moscou, le 15 décembre 2015.
John Kerry et Vladimir Poutine au Kremlin, à Moscou, le 15 décembre 2015.

Le secrétaire d'Etat américain est arrivé à Moscou pour rencontrer le président russe afin d'évoquer la transition politique en Syrie et le rôle de Bachar al-Assad.

"Ce que nous cherchons, et ce que nous avons cherché pendant très longtemps, c'est comment arriver à une situation où Assad n'aurait plus le pouvoir", a déclaré un haut responsable américain aux journalistes.

Décidée dans la foulée du retrait partiel des troupes russes de Syrie, annoncé le 14 mars par Vladimir Poutine, la visite de M. Kerry à Moscou vise à renforcer le dialogue avec Moscou sur la Syrie.

"Du côté russe, il n'y a qu'une seule personne qui décide et vous avez besoin d'être avec (elle) dans la même pièce et évaluer ce qui est possible", a déclaré le haut responsable.

M. Kerry doit rencontrer jeudi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et Vladimir Poutine au Kremlin. Mercredi soir, il rencontrera d'abord le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, lui aussi en visite dans la capitale russe.

Bien que parrains du cessez-le-feu actuellement en vigueur en Syrie, les Etats-Unis et la Russie s'opposent sur la question du départ de Bachar al-Assad. Pour Washington, le départ du président syrien est une condition pour que les négociations de paix entre régime et opposition, menées à Genève sous l'égide de l'émissaire de l'Onu Staffan de Mistura, aboutissent.

Seuls les électeurs syriens ont le droit de décider du sort de Bachar al-Assad, répète le Kremlin, alors que des élections organisées par l'Onu en Syrie ne peuvent se tenir avant 18 mois.

Sans garantie du départ de Bachar al-Assad, les opposants syriens pourraient refuser de participer aux élections.

La délégation américaine reste prudente quant à l'issue de la visite et insiste sur le fait qu'elle a davantage pour but de jauger la véritable position de Vladimir Poutine sur la Syrie, que de le convaincre de changer d'avis.

"La question est de savoir si nous pouvons en venir aux choses sérieuses avec les Russes", notamment sur la transition politique en Syrie, a déclaré le haut responsable.

En plus du conflit syrien, M. Kerry devrait également évoquer la crise ukrainienne avec MM. Poutine et Lavrov.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG