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Arrestation en Algérie d'un homme lié à Amédy Coulibaly


Une combinaison d’images montrant Amédy Coulibaly, à droite, abattu par la police, et Hayat Boumeddiene, sa fiancée, suspectés dans une attaque meurtrière contre des policiers à Montrouge, 9 janvier 2015.
Une combinaison d’images montrant Amédy Coulibaly, à droite, abattu par la police, et Hayat Boumeddiene, sa fiancée, suspectés dans une attaque meurtrière contre des policiers à Montrouge, 9 janvier 2015.

Les forces de sécurité algériennes ont déjoué "un plan terroriste" dont le cerveau a des liens avec Amédy Coulibaly, auteur d'attaques meurtrières en France en 2015, et avec le groupe Etat islamique (EI), a rapporté le quotidien Al-Khabar.

Citant des "sources de sécurité bien placées", le journal affirme que "les premiers résultats de l'enquête montrent le lien fort entre le chef de la cellule terroriste et Amédy Coulibaly", qui avait tué une policière municipale dans la rue puis quatre otages dans un magasin en janvier 2015 près de Paris, avant d'être abattu.

Le chef de cette cellule "terroriste" présumée, Mohamed Yacine Aknouche, un mineur et une troisième personne dont l'identité n'a pas été révélée ont été arrêtés mardi à Ain Tagourait, à une soixantaine de km à l'ouest d'Alger, selon Al-Khabar.

Au cours d'un raid dans l'appartement de M. Aknouche, les forces de sécurité ont mis la main sur "des dizaines de photos" des endroits qu'il souhaitait attaquer, dont des bâtiments de l'armée, a indiqué le journal.

M. Aknouche, un franco-algérien, avait été condamné en France à huit ans de prison pour son rôle dans la préparation d'un attentat, déjoué, contre le marché de Noël de Strasbourg en 2000.

Les forces de sécurité algériennes "cherchent à déterminer le type de relation qu'entretenaient (M. Aknouche) avec Coulibaly" après la découverte de conversations électroniques entre les deux hommes, a ajouté le quotidien algérien.

Il précise que les premiers résultats de l'enquête ont également établi un lien entre M. Aknouche et des "attaques meurtrières dans des pays européens (...) commises par Daech", l'acronyme en arabe de l'EI.

Contactées par l'AFP, les autorités algériennes n'étaient pas joignables pour apporter plus de précisions.

Avec AFP

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