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A Goma, "l’Ecole de la paix" a rassemblé une centaine de jeunes de la région des Grands Lacs


Des jeunes tanzaniens esquissent quelques pas de danse devant leurs pairs des autres pays représentés à "l’Ecole de la paix" à Goma, le 28 Janvier 2022.
Des jeunes tanzaniens esquissent quelques pas de danse devant leurs pairs des autres pays représentés à "l’Ecole de la paix" à Goma, le 28 Janvier 2022.

La ville de Goma a accueilli la première édition de "l’Ecole de la paix". Une centaine de jeunes qui ont créé des liens entre eux, s'informant sur les initiatives menées par leurs pairs dans chaque pays pour la recherche de la paix dans la région.

La région des Grands Lacs est gangrenée depuis plusieurs décennies par des conflits. Des conflits fonciers, des conflits intercommunautaires, des guerres et incursions d’un pays à l’autre, sans parler des multiples groupes armés qui sévissent dans cette vaste région.

Des jeunes venus des quatre pays des Grands Lacs -- la RDC, le Rwanda, la Tanzanie et l'Ouganda -- sont allés à "l’Ecole de la paix", un colloque qui s’est tenu à Goma, en RDC, pendant cinq jours.

Le colloque a été organisé par le projet "Great Lakes Youth Network for Dialogue and Peace". Les participants ont bien accueilli l'initiative.

"Je pense que c'est ce dont nous avions besoin depuis longtemps, nous sommes dans une région où il y a trop de conflits", a dit Carine Lobela, une Congolaise qui a pris part au colloque. "Nous avons écouté les points de vue des uns et des autres et cela aura un très bon résultat", a-t-elle ajouté.

Des bibliothèques humaines pour connaitre l'Autre et combattre les préjugés
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Marie Niyigena est une jeune artiste rwandaise pour qui l'union est la seule arme pour combattre les différences. Elle demande aux autorités d'investir dans la jeunesse pour vivre la paix dans la région.

"L'union fait la force, si les présidents de la sous-région s'unissent pour utiliser le potentiel de la jeunesse, cela peut jouer un grand rôle dans l'établissement de la paix dans la région", a-t-elle souligné.

Mariam Aganze, la responsable du projet, est satisfaite des résultats de cette première édition. Elle pense que les jeunes pourront apporter des solutions aux problèmes que connaît la région.

"C'est une première occasion de rencontre physique qui est importante pour le réseautage que nous voudrions qu'ils forment. Nous voulons que ces jeunes puissent développer des actions concrètes par rapport aux problèmes déjà identifiés pour qu'ensemble nous puissions apporter des solutions communes", a déclaré Mme Aganze.

La deuxième édition de "l’Ecole de la paix" est prévue en Tanzanie et la troisième sera organisée en Ouganda.

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