Le nuage de cendres volcaniques crachées par un volcan islandais a cloué au sol les avions sur une bonne partie du continent. Paris, Madrid, Amsterdam et beaucoup d’aéroport européens sont inopérants pour les avions.
« La poussière volcanique est une matière très abrasive, donc elle peut écorcher les hublots du poste de pilotage, elle peut littéralement enlever la peinture d’un fuselage, mais, surtout, ce qui plus important, elle peut étouffer les moteurs d’avion », explique Denis Chanion, porte-parole de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), à Montréal.
La fermeture des espaces aériens est une mesure de sécurité qui s’impose, a-t-il déclaré, soulignant que la situation actuelle en Europe est sans précédent.
Eurocontrol, l’agence européenne du trafic aérien, estime que 17.000 vols devraient être annules ce vendredi en raison de la fermeture de nombreux aéroports et les perturbations devraient se poursuivre demain ; une situation qui fait perdre aux compagnies aériennes plus 200 millions de dollars par jour, précise l’Association internationale du transport aérien.
