Le parti d'Eugene Terreblanche, dirigeant sud-africain d'extrême droite tué samedi dans sa ferme par deux ouvriers agricoles noirs, a exclu toutes représailles violentes. La mort de Terreblanche avait fait craindre des violences et son Mouvement de résistance afrikaner avait un moment parlé de le venger.
« L’intervention du gouvernement par le message adressé à la nation, dimanche soir, a calmé un peu les ardeurs », a expliqué David Zounménou Dossou, chercheur à l’Institut d’études de la sécurité, à Prétoria. Selon M. Dossou, « les services de sécurité sud-africains sont à pied d’œuvre pour essayer d’endiguer les cas de violences ou les actes isolés d’individus ».