Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté hier à l’unanimité de reconduire d’un an les sanctions mises en place pour protéger les institutions de la République démocratique du Congo (RDC) contre les milices armées.
Le Conseil a reconduit jusqu’au 30 novembre 2010 les sanctions qu’il avait précédemment imposées contre la RDC, et a prorogé jusqu’à la même date le mandat du Groupe d’experts associé à la mise en place du régime de sanctions.
Parmi ces sanctions: un embargo sur les armes, des mesures de contrôle du trafic aérien et des sanctions ciblées contre certains individus.
Le conseil a également chargé le Groupe d'experts de proposer des directives susceptibles de permettre la mise en place d'un système de traçabilité des produits minéraux provenant de la RDC.
Le trafic illicite de ces produits reste la principale source de financement des groupes armés opérant dans l’Est de la RDC. L’ambassadeur des États-Unis à l’ONU, Susan Rice, a insisté sur la nécessité de juguler ce trafic.
Par ailleurs, le Conseil s’est déclaré à nouveaugravement préoccupé par la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la RDC, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, de l’Ituri et de la province Orientale, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région. Il a exigéde tous les groupes armés, en particulier des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qu’ils déposent immédiatement les armes et mettent un terme à leurs attaques contre la population civile.