L’opposition gabonaise examine ses recours après avoir dénoncé comme frauduleux les résultats de l’élection présidentielle du 30 août. Elle demande un demande un nouveau décompte des suffrages exprimés lors de ce scrutin et dispose de 15 jours, à partir de la validation des résultats électoraux par la Cour constitutionnelle, pour déposer ses recours.
Un collectif de 17 candidats a, en outre, demandé une enquête internationale pour établir « le véritable bilan » des violences postélectorales, estimant que le nombre des victimes annoncé par le gouvernement est en-deçà de la réalité.
Pour Wenceslas Mamboundou, directeur de l’Observatoire indépendant pour la démocratie, à Libreville, tout devrait maintenant se jouer à la Cour constitutionnelle si l’opposition saisit cette instance avec, à l’appui, les preuves dont elle disoserait.
Le président français Nicolas Sarkozy a, de son côté, adressé une lettre de félicitation au président élu gabonais, Ali Bongo Ondimba, pour son succès à la présidentielle du 30 août, indiquent des responsables gouvernementaux français.