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Grippe A(H1N1) : des cas suspects en RDC


Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la grippe A(H1N1) continue de se répandre à travers le monde, et l’on signale maintenant plus de 12.000 cas dans une quarantaine de pays, dont plus de 6.500 aux États-Unis. Vendredi, trois cas suspects de la grippe A(H1N1) ont signalés dans l’Est et le Sud-est de la République Démocratique du Congo (RDC), a indiqué l’OMS.

Jusqu’à présent, la grippe A(H1N1) a été relativement bénigne et semble affecter davantage les jeunes que les personnes âgées.

Des recherches menées aux États-Unis et présentées jeudi soir par les Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC) suggèrent que les personnes âgées de 60 ans et plus ont davantage d’immunité contre le nouveau virus, mais on ignore encore à quel point exactement. Leur taux d'anticorps est en tout cas plus élevé que chez les jeunes, probablement parce qu'elles ont été exposées à davantage de virus similaires par le passé.

Les responsables de la santé publique affirment que les stocks de vaccins actuels n’offrent pratiquement aucune protection contre la grippe A(H1N1).

L’OMS avait convoqué cette semaine un sommet réunissant des géants pharmaceutiques et des dirigeants des Nations unies. L’organisation juge possible de produire en un an quelques cinq milliards de doses de vaccin contre la grippe A(H1N1).

Jusqu'à maintenant, un seul des principaux fabricants de vaccins, la société britannique GlaxoSmithKline, a promis de fournir 50 millions de doses du vaccin contre le virus A (H1N1), qu'elle prévoit commencer à produire sous peu. GlaxoSmithKline a aussi indiqué qu'elle compte baisser les prix de ses vaccins pour les pays en développement.




Les États-Unis ont annoncé vendredi qu'ils fourniraient un milliard de dollars pour aider les sociétés pharmaceutiques à développer un vaccin contre la grippe A(H1N1). La secrétaire à la Santé Kathleen Sebelius a précisé que cet argent financera les travaux des chercheurs chargés d’évaluer des vaccins potentiels au cours des mois à venir.

L'état d'alerte de niveau 5, décrété le 29 avril par l'OMS, reste pour l'instant maintenu, signifiant l'imminence d'une pandémie. Les experts de l'OMS redoutent une mutation du virus en une souche plus dangereuse après un possible échange de matériel génétique avec le virus aviaire H5N1, dont le taux de mortalité peut atteindre 60%.

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