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Etats-Unis : Rentrée houleuse au Congrès


Républicains et démocrates se préparent déjà aux élections législatives de novembre. Dès leur retour des vacances, les parlementaires démocrates sont passés à l’attaque, inspirés par les sondages d’opinion montrant que le président George Bush et les républicains sont vulnérables du fait de la situation en Iraq.

« Les faits ne mentent pas: Sous l’administration Bush et ce Congrès républicain, l’Amérique est devenue moins sure, elle est confrontée à des menaces plus graves et elle n’est pas prête à faire face au monde dangereux dans lequel nous vivons, » a déclaré le chef de file des démocrates au Sénat, Harry Reid. Pour leur part, les républicains misent sur les questions de sécurité. Ils accusent les démocrates de manipuler la question irakienne et, du même coup, d’encourager les terroristes.

« Je pense que c’est un jeu politique, alors que nous tentons de traiter de questions très graves - notamment la sécurité dans les ports - et de nous assurer que notre gouvernement et ses représentants disposent des outils nécessaires pour combattre le terrorisme, » a dit le chef de la majorité au Sénat, le républicain Bill Frist. Pour l’instant, les sondages restent favorables aux démocrates.

Parmi les sujets de mécontentement des Américains: la guerre en Irak et l’économie. La côte de popularité du président Bush est en baisse. Selon David Rohde, expert en sciences politiques à l’université Duke, les démocrates pourraient très bien, début novembre, rafler les 15 sièges qui leur manquent pour pouvoir contrôler à nouveau la Chambre des représentants. Le combat sera plus difficile au Sénat. Selon les experts, l’opposition démocrate doit, pour prendre le contrôle du Sénat, gagner six sièges, tout en conservant 18 des 33 sièges qu’ils détiennent, et qui sont en jeu cette année.

La Maison Blanche et les républicains misent sur les questions de sécurité, en dépit de l’impopularité de la guerre en Irak. « Le président estime - et à mon avis, il le croit absolument et sincèrement - que ce serait une erreur énorme que de fixer un calendrier de retrait de l’Irak. Mais il pense également - ou du moins ses conseillers politiques estiment - que les démocrates sont vulnérables sur cette question. Donc, la rhétorique devrait monter d’un cran, au cours des neuf prochaines semaines, » Tom DeFrank, chef du bureau du New York Daily News à Washington.

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