Le nord-ouest et le centre du pays sont sous la coupe de bandes criminelles connues sous le nom de "bandits" qui organisent des raids meurtriers dans les villages et enlèvent les habitants pour obtenir des rançons.
Bien que leur motivation soit l'argent, les autorités et les analystes s'inquiètent de leurs liens croissants avec les formations jihadistes qui mènent depuis 14 ans une insurrection dans le nord-est du pays. Des membres des milices locales, formées pour combattre les jihadistes, assurent avoir tué dimanche des dizaines de bandits lors de violents combats dans l'Etat de Sokoto. L'AFP n'a pas pu vérifier ces chiffres de manière indépendante.
"Nous avons tué plus de cinquante bandits, mais malheureusement nous avons perdu douze hommes", a déclaré un membre de la milice impliqué dans les affrontements.
"Nous avons perdu douze de nos camarades dans des combats avec des bandits à l'extérieur du village de Fakai (...) près de la frontière avec le Niger", a déclaré Babakura Kolo, chef d'une milice anti-djihadiste du nord-est. Formée en 2013, cette milice a été organisée et entraînée par l'armée et combat les formations jihadistes aux côtés des soldats.
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