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RDC

Des pro-Katumbi demandent à Tshisekedi une réponse à la "question de légitimité"


Moïse Katumbi à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 12 mars 2018.
Moïse Katumbi à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 12 mars 2018.

"Ensemble pour le changement", la coalition politique de l’opposant Moïse Katumbi, demande au président Félix Tshisekedi, "des initiatives fortes  susceptibles de régler la question de la légitimité des institutions et de leurs animateurs" après la présidentielle contestée.

Cette coalition a soutenu la candidature de Martin Fayulu face à, entre autres, Félix Tshisekedi, vainqueur de la présidentielle du 30 décembre 2018.

Dans un texte publié mardi, mais également lors d’une conférence de presse tenue à Kinshasa, les membres de ce regroupement politique ont accusé l'ancien président Joseph Kabila d’avoir une "responsabilité personnelle" dans "l’orchestration du chaos électoral infligé au pays".

Ils l'ont invité à s’abstenir d’interférer dans le fonctionnement des institutions et à ne pas s’ériger en obstacle à la restauration des institutions démocratiques en RDC.

De nombreuses irrégularités ont entaché les élections du 30 décembre, dont la présidentielle, ont-ils dit; ce qui, selon eux, affecte la crédibilité et la légitimité des institutions qui en sont issues.

La coalition "Ensemble pour le changement" a dénoncé un accord qu'auraient conclu Kabila et Tshisekedi pour une passation de pouvoir entre eux.

"L’exercice du pouvoir du président de la République doit se fonder sur la Constitution et non sur un accord politique sous seing privé et secret, qui n’engage pas la nation congolaise. Cet accord ne peut valoir source de légitimité démocratique," soutiennent les katumbistes dans leur déclaration.

Disant avoir pris acte de la proclamation de la victoire de Tshisekedi par la Cour constitutionnelle, les membres de la coalition "Ensemble pour le changement" ont invité le nouveau président à prendre des initiatives fortes susceptibles de régler la question de la légitimité des institutions et des leurs animateurs.

Ils ont dit qu’ils mèneront une lutte pour un Etat de droit et restent ouverts à toute initiative allant dans ce sens, estimant que toutes les crises que le pays a connues depuis 2006 proviennent du manque de légitimité.

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