Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Deux opposants refusent de signer un "acte d'engagement pour la paix"


Le chef de l'opposition congolaise et candidat à la présidence, Martin Fayulu, à la congrégation à la cathédrale Notre-Dame-de-Kinshasa à Kinshasa alors qu'il assistait à un service religieux, le 29 décembre 2018.
Le chef de l'opposition congolaise et candidat à la présidence, Martin Fayulu, à la congrégation à la cathédrale Notre-Dame-de-Kinshasa à Kinshasa alors qu'il assistait à un service religieux, le 29 décembre 2018.

Les deux principaux candidats de l'opposition congolaise ont refusé de signer "un acte d'engagement pour la paix" accepté par leur rival de la majorité et la commission électorale, samedi, à quelques heures des élections en République démocratique du Congo.

Les deux opposants, Martin Fayulu et Félix Tshisekedi, estiment que leurs amendements n'ont pas été pris en compte dans ce texte supposé prévenir les violences post-électorales.

Les deux opposants promettent de revenir à 19h00 (18h00 GMT) pour signer l'acte "qui intégrent les amendements", a déclaré M. Fayulu à l'AFP.

Le pacte, que l'AFP n'a pu lire, a été signé par le candidat du pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary, et par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Il s'agit d'un "engagement pour la paix, pour des scrutins transparents, apaisés et non violents", a déclaré le président de la Céni, Corneille Nangaa.

La Céni a signé en tant que "témoin", a-t-il insisté.M. Nangaa a répété que les élections présidentielle, législatives et provinciales auraient bien lieu dimanche.

"La Céni et le Front commun pour le Congo (FCC, majorité) ont signé le document initial qui ne comprend pas les amendements d'hier" (vendredi), a déploré le candidat Martin Fayulu.

"La Céni doit s'engager (à respecter) la vérité des urnes, dire que tous les électeurs auront la possibilité de voter sans exclusion", a-t-il ajouté.

Ont participé à la réunion de samedi les trois principaux candidats et le président de la Céni, en présence des médiateurs de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC).

La représentante des Nations unies au Congo, Leïla Zerrougui, a en revanche été empêchée d'entrer dans la salle, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les discussions avaient commencé vendredi soir.

XS
SM
MD
LG