Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Des Gabonais opposés à Ali Bongo se moquent de son investiture sur les réseaux sociaux


Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, 10 novembre 2015. (AP Photo / Francois Mori)
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, 10 novembre 2015. (AP Photo / Francois Mori)

De nombreux Gabonais opposés à l'élection d'Ali Bongo Ondimba, investi mardi pour un nouveau mandat, ont caricaturé sa prestation de serment sur les réseaux sociaux.

Avec hashtag #InvestitureGabon, des internautes ont ainsi multiplié leurs propres annonces parodiques de prise de fonction sur le réseau social Twitter.

"Je me proclame aussi président de la République du Gabon et je prête serment", ironise un jeune Gabonais sous le pseudo BongolsKilling.

"Notre jeune démocratie vient de prouver une fois de plus que j'ai le droit exceptionnel de me torcher avec la Constitution", ajoute-t-il.

"C'est remplie d'émotion que je prends fonction aujourd'hui. Merci à tous mes électeurs", déclare à son tour une autre twitteuse, Valérie Aleks, promettant à ses compatriotes: "pour la première fois vous pourrez recevoir des soins de qualité (...) vous ne vous ferez arrêter qu'en cas de délit avec un mandat, et serez traités tels des Hommes et non pas des animaux..."

Même refrain sur la page Facebook pro-opposition Infos Kinguélé, avec l'internaute Mwane Moussadji: "je m'engage comme mon prédécesseur (...) à ne jamais respecter les résultats des urnes et cela en complicité avec ma belle-mère que je nommerai présidente de la cour constitutionnelle".

Suit un chapelet de félicitations goguenardes appelant à sabrer le champagne.

Le président gabonais Ali Bongo Ondimaba a prêté serment mardi pour un deuxième septennat, quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle qui a rejeté la requête de son rival Jean Ping.

"Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d'assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l'Etat de droit", a récité le chef de l'Etat, 57 ans, en présence des présidents du Mali, du Niger, du Togo et de Sao Tomé et Principe.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG