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Ban Ki-moon estime que la présidentielle burundaise était largement pacifique


Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies
Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies

Le secrétaire général de l'Onu invite les parties à garder leur calme et à reprendre immédiatement un dialogue politique ouvert pour résoudre leurs divergences.

Selon le communiqué, Ban Ki-moon "prend note de la manière largement pacifique dont s'est déroulée l'élection présidentielle".

Le secrétaire général des Nations unies rappelle les autorités burundaises qu'il est de leur responsabilité de protéger la population et de garantir que les responsables d'exactions rendent des comptes.

Il salue aussi le déploiement par l'Union africaine de militaires et d'observateurs des droits de l'homme au Burundi pour prévenir une escalade de la violence.

D'ores et déjà, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont estimé que les élections au Burundi n'étaient pas crédibles en raison du climat d'intimidation et de violence qui les ont entourées.

Une porte-parole de l'ONU, Vannina Maestracci, a ensuite précisé aux journalistes que le jugement de M. Ban sur le scrutin présidentiel était préliminaire et "basé sur les informations parvenues du terrain".

L'ONU, a-t-elle rappelé, a déployé à l'occasion des élections une mission au Burundi, avec des observateurs répartis sur plus de la moitié du pays, qui doit "rendre son rapport dans les prochains jours".

"La prochaine étape est d'attendre le rapport de la mission", qui sera rendu public, a-t-elle ajouté.

Cette mission d'observation électorale de l'ONU avait mis en cause la validité des deux précédents scrutins (élections législatives et communales) organisés fin juin au Burundi.

Elle avait estimé que ces deux élections s'étaient tenues "dans un environnement qui n'était pas propice à la tenue d'un scrutin libre, crédible et fédérateur" et avait dénoncé "un climat de peur et d'intimidation généralisées dans certaines parties du pays".

Les résultats de l'élection présidentielle sont attendus vendredi et devraient offrir sans surprise un troisième mandat au chef de l'Etat Pierre Nkurunziza, dont la volonté de se maintenir au pouvoir a plongé le pays dans une grave crise politique.

Avec AFP

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