Washington soutient "le droit d'Israël à agir pour se défendre"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump avant une réunion lors de la 72ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, à New York, le 18 septembre 2017.

Les Etats-Unis ont dénoncé les tirs de roquettes iraniens sur des positions israéliennes, en soutenant "le droit d'Israël à agir pour se défendre".

"Les Etats-Unis condamnent les attaques provocatrices à la roquette du régime iranien depuis la Syrie contre des citoyens israéliens, et nous soutenons avec force le droit d'Israël à agir pour se défendre", a affirmé la Maison Blanche dans un communiqué.

"Le déploiement par le régime iranien de systèmes de missiles et de roquettes offensives en Syrie, qui visent Israël, est un développement inacceptable et très dangereux pour tout le Moyen-Orient", a ajouté la Maison Blanche.

"Les Gardiens de la révolution iraniens assument l'entière responsabilité des conséquences de leurs actions irréfléchies, et nous les appelons, ainsi que leurs milices par procuration, y compris le Hezbollah, à ne pas aller plus loin dans la provocation", a-t-elle ajouté.

"Les Etats-Unis appellent aussi toutes les nations à dire clairement que les actions du régime iranien représentent une menace sévère pour la paix et la stabilité internationale", a-t-elle encore dit.

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La tension est brusquement montée entre l'Iran et Israël en Syrie, où l'Etat hébreu dit avoir bombardé des dizaines de cibles iraniennes en représailles à une première attaque directe attribuée à la République islamique contre les forces israéliennes.

Selon les Israéliens, la force al-Qods, unité d'élite des Gardiens de la révolution chargée des opérations extérieures, a tiré peu après 21H00 GMT mercredi une vingtaine de roquettes de type Fajr et Grad vers les premières positions sur la partie du Golan occupée par Israël, de l'autre côté de la ligne de démarcation.

Ces tirs sont intervenus au lendemain de l'annonce par le président américain Donald Trump du retrait de son pays de l'accord sur le nucléaire iranien conclu entre Téhéran et les grandes puissances en 2015, faisant craindre une nouvelle escalade dans la région.

Avec AFP