Une quarantaine d'Irakiens tués dans l'attentat de Damas, selon Bagdad

La scène d'un attentat dans le sud de Badgad, en Irak, le 6 mars 2016.

Une quarantaine d'Irakiens ont été tués samedi dans le double attentat qui a frappé Damas, a annoncé le ministère irakien des Affaires étrangères.

"Les premiers chiffres indiquent qu'environ 40 martyrs Irakiens sont tombés et 120 ont été blessés", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère Ahmed Jamal, en dénonçant une "opération terroriste criminelle".

M. Jamal a précisé que des bombes avaient ciblé des bus transportant des pèlerins, tandis que l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a rapporté la présence d'un kamikaze près du cimetière de Bab al-Saghir situé dans le vaste quartier de Chaghour.

Le communiqué irakien accuse des "groupes takfiris", désignant les organisations extrémistes sunnites qui considèrent ceux ne suivant pas leur idéologie comme des infidèles.

Parmi eux figure notamment le groupe jihadiste Etat islamique (EI), que l'Irak combat sur son sol et qui contrôle également de nombreuses zones en Syrie.

Le double attentat de samedi à Damas pourrait pousser l'Irak à mener de nouvelles frappes en Syrie, alors que Bagdad a déjà effectué des raids de part et d'autre de la frontière le mois dernier.

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi avait ainsi assuré que l'Irak "n'hésiterait pas" à frapper les positions jihadistes dans les pays voisins en cas de menace.

Avec AFP