"La cour estime qu'elle n'est pas saisie à cette date", a déclaré le juge-président Tuka Ika à l'ouverture de ce procès, qualifié de "politique" par les partisans de M. Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle du 23 décembre.
En exil de fait à Bruxelles, l'ex-gouverneur du Katanga affirme qu'il va venir déposer sa candidature à la présidentielle entre le 24 juillet et le 8 août. Les autorités répètent qu'il doit toujours répondre de sa condamnation à trois ans de prison dans une autre affaire dont il conteste tout fondement.
Dans cette affaire de recrutement de mercenaires, M. Katumbi est poursuivi pour "atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat" avec six co-accusés dont un Américain.
Salle d%27audience de la Cour de cassation. En attendant le début de la parodie de procès contre Moïse Katumbi. Quand l%27Etat est injuste, partial et partisan, sa justice demeure aux ordres et se contente d%27exécuter de sales besognes au lieu de dire le droit. pic.twitter.com/NUHkPdNQau
— Lubaya Claudel André (@LubayaClaudel) 27 June 2018
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Réunis à l'extérieur de la Cour, 300 à 400 de ses partisans ont dénoncé un "procès politique" et un "acharnement" contre leur leader.
Les avocats ont contesté son renvoi devant une juridiction dont les jugements sont sans appel.
"L'exploit (la citation à comparaître) est irrégulier à l'égard de monsieur Moïse Katumbi", a argumenté le juge-président pour justifier le renvoi au 10 octobre.
Dans le Haut-Katanga, région d'origine de M. Katumbi, ses partisans ont affirmé qu'ils avaient été empêchés de se réunir mercredi matin à Kasumbalesa à la frontière zambienne.
Avec AFP