Rencontre à huis clos entre Zuma et les principaux cadres de l'ANC

Le Président sud-africain Jacob Zuma et son successeur à la tête de l'ANC, Cyril Ramaphosa à East London le 13 Janvier 2018

Le président sud-africain Jacob Zuma s'est entretenu tard dimanche soir avec les six membres de la direction de son parti, le Congrès national africain (ANC), où des voix appellent avec de plus en plus d'insistance à son départ.

Le chef de l'Etat, qui est âgé de 75 ans, est soupçonné de corruption et sa position a été fragilisée par l'élection en décembre dernier de son vice-président, Cyril Ramaphosa, à la tête de l'ANC.

Aucune information n'a fuité des rangs de l'ANC sur cette réunion qui s'est déroulée à la résidence de Zuma, à Pretoria. Mais la direction de l'ANC a annoncé une réunion d'urgence du comité directeur du parti lundi dans l'après-midi.

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D'après Julius Malema, ancien membre de l'ANC passé dans l'opposition, Zuma aurait informé les six cadres dirigeants du parti qu'il n'avait pas l'intention de quitter le pouvoir de son plein gré.

"Il a refusé de démissionner et leur a dit de décider eux-mêmes de le destituer s'ils souhaitent le faire, parce que lui pense qu'il n'a rien fait de mal pour son pays", a-t-il écrit sur Twitter.

Le mandat de Zuma court théoriquement jusqu'en 2019. Malema n'a pas précisé d'où il tenait ses informations mais il fut l'un des premiers à annoncer en décembre la victoire de Ramaphosa au scrutin interne pour la présidence de l'ANC.

La semaine dernière, une motion de censure contre Zuma a été présentée au Parlement par le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF), une formation d'extrême gauche. Elle doit être mise aux voix le 22 février.

Avec Reuters