Ouverture des pourparlers de paix sur la Syrie à Astana

Des délégations de la Russie, de l'Iran et de la Turquie s'entretiennent sur la paix en Syrie dans un hôtel d'Astana, au Kazakhstan, le lundi 23 janvier 2017.

La première journée de négociations entre rebelles syriens et émissaires de Bachar al-Assad à Astana s'est terminée lundi soir sans avancée apparente, ont indiqué des représentants des deux délégations.

"Les réunions de notre délégation sont terminées", a déclaré à l'AFP une source proche des négociateurs du régime.

Un porte-parole des rebelles, Yehya al-Aridi, a également affirmé que les discussions étaient closes pour la journée.

"Il n'y a plus de rencontres pour aujourd'hui, mais les deux camps travaillent sur des questions concernant le renforcement du cessez-le-feu", instauré le 30 décembre, a affirmé M. al-Aridi.

La délégation rebelle s'est notamment entretenue lundi avec les Turcs, leurs parrains, mais également avec les Russes, alliés du régime de Damas, et l'ONU.

Ces rencontres ont été "longues et productives", a souligné Yehya al-Aridi, ajoutant avoir eu des discussions "en profondeur" sur les "problèmes politiques" en Syrie avec l'envoyé de Moscou.

Les rebelles ont choisi à la dernière minute lundi de ne pas s'adresser directement aux représentants du régime même s'ils étaient tous assis autour d'une même grande table ronde, à l'hôtel Rixos d'Astana, lors de la cérémonie d'ouverture.

Les discussions devant avoir lieu mardi le seront également "à travers une médiation", a indiqué M. al-Aridi.

"Pour qu'un cessez-le-feu soit atteint, pour que l'effusion de sang s'arrête, pour que les troupes étrangères et les milices quittent la terre syrienne (...) nous ferons tout ce qu'il faut, ça peut se faire", a-t-il estimé.

Avec AFP