Le statu quo au Moyen-Orient est intenable, estime le président Obama

Les entretiens Obama-Abbas sont intervenus 9 jours après le raid israélien contre une flottille humanitaire en route pour Gaza. 9 personnes ont été tuées dans l’opération, huit Turcs et un Turc-Américain.

Le président américain Barack Obama affirme que les tensions provoquées par trois années de blocus israélien contre la Bande de Gaza sont intenables. Une meilleure approche est nécessaire, a-t-il dit à l’issue de ses entretiens, mercredi, à la Maison-Blanche, avec le président palestinien, Mahmoud Abbas.

Le chef de l’exécutif américain n’a pas joint sa voix à celles de la communauté internationale appelant à la fin du blocus israélien. Toutefois, il a expliqué à la presse qu’un « meilleur cadre » est nécessaire pour tenir les armes hors de portée du Hamas, le groupe contrôlant la Bande Gaza. « Le statu quo actuel est, en soi, instable. Et je pense que les Israéliens le reconnaissent », a déclaré le chef de l’exécutif américain.

Les entretiens Obama-Abbas sont intervenus 9 jours après le raid israélien contre une flottille humanitaire en route pour Gaza. 9 personnes ont été tuées dans l’opération, huit Turcs et un Turc-Américain.

Le président Obama a dit qu’il discute avec les partenaires européens, l’Egypte, Israël et les Palestiniens pour une approche au blocus qui prenne en compte la sécurité d’Israël. « Il nous semble qu’il doit y avoir des moyens de se concentrer étroitement sur les expéditions d’armes plutôt que de procéder de manière globale et de tout intercepter et, ensuite, de faire entrer les biens au compte-gouttes à Gaza », a expliqué le président Obama.

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a, pour sa part, appelé Israël à lever immédiatement ce qu’il a appelé « son siège contre le peuple palestinien. »

Le chef de l’exécutif américain a annoncé que les Etats-Unis enverront aux Palestiniens une aide civile de 400 millions. Barack Obama a félicité Mahmoud Abbas pour ses efforts en vue de renforcer la sécurité et améliorer la situation économique de son peuple. La solution à long terme, a-t-il dit, est celle de deux Etats, l’un palestinien et l’autre israélien, coexistant pacifiquement et dans la sécurité.