RDC

Les Etats-Unis appellent à des élections "crédibles" en RDC

Des militants d'un mouvement pro-démocratie Vigilance citoyenne (Vici) en pleine campagne intitulée : "Congolais ne vend pas ta conscience à cause de l'argent", à Kinshasa, RDC, 2 novembre 2018. (Twitter/Vici-RDC)

Les Etats-Unis ont appelé mercredi à des élections "crédibles" et pacifiques en République démocratique du Congo, qui se prépare à lancer la campagne à haut risque pour les élections du 23 décembre.

Les électeurs désigneront notamment lors de ces scrutins le successeur du président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001.

"La RDC a une occasion historique pour organiser une élection crédible qui mène à une passation démocratique et pacifique du pouvoir", a dit la porte-parole du département d'Etat américain, Heather Nauert.

"Des élections crédibles et transparentes aideront à soulager les défis humanitaires et de développement de la RDC, à améliorer la capacité du pays à attirer les investissements et à renforcer la stabilité à travers la RDC et la région", a-t-elle ajouté.

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La porte-parole a également affirmé que des élections transparentes écriraient "un nouveau chapitre positif" dans la "longue" relation entre la RDC et les Etats-Unis.

"Avec le début de la campagne le 23 novembre, nous encourageons tous les acteurs à rester engagés envers le processus, à mener leurs activités de manière pacifique et à s'engager à respecter les droits humains, les libertés fondamentales et les valeurs démocratiques", a-t-elle encore dit.

La campagne pour les élections présidentielle, législatives et provinciales commence officiellement jeudi 22 novembre à minuit selon le calendrier électoral, après deux ans de reports et de tensions.

L'enjeu est historique: permettre une première transmission du pouvoir sans effusion de sang depuis l'indépendance en 1960 de ce pays-continent (2,3 millions de km2, neuf frontières, 80 millions d'habitants, d'immenses richesses minérales).

Vingt-et-un candidat briguent la succession du président Joseph Kabila, 47 ans dont 18 ans au pouvoir depuis l'assassinat de son père et prédécesseur Laurent-Désiré en janvier 2001.