Le scandale de la Fifa n’affecte pas le Mondial-2022, prévient le Qatar

La veille, Joseph Blatter a démissionné du poste de la président de la Fifa en rapport avec le scandale né d’une affaire de corruption de plusieurs responsables de la plus haute instance du football international.

Ces événements n'auront "pas d'impact" sur le Mondial-2022 attribué à l'émirat, indique le Qatar.

"Le Qatar a subi des critiques dès le moment où nous avons gagné le droit d'organiser ce tournoi au Moyen-Orient pour la première fois. Nous sommes engagés à utiliser cette Coupe du monde comme plate-forme pour détruire les préjugés et les idées fausses tout en laissant un héritage durable pour notre pays et le reste de la région", a souligné mercredi le Comité organisateur, au lendemain de la démission de M. Blatter.

Le Qatar estime être "en avance sur le programme". Les travaux ont déjà commencé sur cinq des stades qui accueilleront les matches du Mondial-2022.

Le Qatar a notamment été pointé du doigt par le président la Fédération anglaise Greg Dyke, dont le pays était candidate au Mondial-2022. "Si j'étais au Qatar, je ne serai pas très confiant", a-t-il dit mardi sitôt l'annonce de la démission de M. Blatter.

La Fédération qatarie de football (QFA) lui a alors rétorqué que "l'instinct de M. Dyke à mettre immédiatement l'attention sur le retrait du Mondial au Qatar, en dit long sur ses vues sur ce qui sera la première Coupe du monde au Moyen-Orient".

"Nous demandons à M. Dyke de laisser le processus légal suivre son cours, et de se concentrer sur sa promesse de construire une équipe d'Angleterre capable de remporter la Coupe du monde 2022 au Qatar", a conclu, un brin ironique.